Essais

La Golf s’offre un break

Alliant élégance et fonctionnalité, la Volkswagen Golf Variant de la troisième génération se veut une alternative aux monovolumes
  • Piette François
  • 12 juin 2007
  • Volkswagen
Avantages et inconvénients
  • Finition
  • Habitabilité
  • Moteurs tdi intéressants
  • Prix élevés
  • Tarifs
Du neuf avec de l’ancien ! C’est ce qui résume à peu près la nouvelle Golf Variant. Bien que lancée en 2003, la cinquième génération de la berline de Wolfsburg se voit déclinée en version break quatre ans après sa commercialisation ! Pourquoi un avoir attendu si longtemps me direz-vous ? Selon les dirigeants du constructeur, le Touran et la Golf Plus l’ont quelque peu éclipsé grâce à l’engouement rencontré par les monovolumes à cette époque. Arrivée donc après toutes les autres, la Variant, moins pratique que ses grandes sœurs ne risque-t-elle pas d’être cannibalisée par ces dernières ? L’avenir nous le dira… Toit panoramique Plus long de 15,9 cm par rapport à une Golf « normale », le break se veut logeable avec un coffre d’une capacité de 560 à 1550 litres une fois les sièges arrière rabattus. Pour le reste, l’habitacle reste identique à celui de la berline. Dans cet univers où les plastiques de bonne facture assez sombres se côtoient, cinq adultes peuvent facilement prendre leurs aises. Pour la première fois sur l’allemande, un grand toit ouvrant panoramique de 1,36 m de long est disponible en option (de série sur Sportline). Composé de deux parties, ce dernier se révèle très agréable grâce notamment à la clarté qu’il apporte à l’intérieur un peu tristounet. Trois finitions s’offrent au client. La « Trendline », exécution de base, comprend de série les barres de toit, le verouillage centralisé, la climatisation manuelle, le cache-bagages et la banquette arrière 1/3-2/3. La « Comfortline » ajoute à cela l’airco semi-automatique, les sièges avant « confort » et la banquette arrière dotée d’une trappe à ski. Enfin, la version « Sportline » offre le toit panoramique, le chassis sport surbaissé de 15 mm, les sièges sport, les jantes en alu de 16 pouces, l’ordinateur de bord et le volant recouvert de cuir. Sans surprise Pas de révolution non plus en ce qui concerne le choix des moteurs diesel avec le 1.9 TDI de 105 ch et le 2.0 TDI de 136 ch. Du côté des blocs essence, l’acheteur a le choix entre le 1.6 de 102 ch et les brillants TSI de 140 et 170 ch, accouplés au choix avec une boite mécanique à 6 rapports ou à l’excellente transmission robotisée DSG. Lors de notre essai, nous avons pu prendre le volant d’une 2.0 TDI qui n’a révélé aucune surprise. Le comportement de la Variant est identique à celui d’une Golf. Comme dans cette dernière, l’insonorisation est perfectible lorsqu’on la compare à la concurrence. Cependant, ce « moulin » se montre toujours aussi performant et sobre à la pompe (comptez 7l/100 km). A partir de 19 810 € en diesel et 17 290 € en essence.

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer.

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