Essais

La référence incontournable

S’il est bien une valeur sûre dans le segment, voire même, de manière générale dans la production automobile, c’est bel et bien la VW Golf. Lancée en 1974, elle aura été vendue à plus de 26 millions d’exemplaires. Une compacte qui aura sérieusement forci avec les années, mais qui aura conservé ce haut degré de qualité qui a fait sa renommée. Elle nous revient donc pour la sixième génération, mais doit désormais faire face à une concurrence de plus en plus affûtée !
  • Piette François
  • 21 février 2009
  • Volkswagen
Avantages et inconvénients
  • Boîte dsg
  • Equipement disponible
  • Moteurs performants et sobres
  • Qualité d’ensemble
  • Sécurité passive
  • Tenue de route
  • Valeur sûre
  • Manque d’originalité stylistique ?
  • Options
  • Tarifs un peu élevés

Présentation

Esthétiquement, la Golf VI ne révolutionne pas son genre et aperçue de loin, il est aisé de la confondre avec la génération précédente. Les traits sont pourtant plus anguleux et les optiques arrondies ont cédé leur place à des éléments plus acérés. Mais cette robuste impression de qualité est toujours présente. VW n’a donc pas joué la carte de l’originalité avec ce modèle, laissant ce soin à la concurrence (Renault Mégane, par exemple) et préfère jouer sur la continuité d’un modèle plus classique. Au niveau des dimensions, pas de gros changements en vue : la Golf VI perd à peine 5 millimètres en longueur mais en gagne, par contre, 27 en largeur, ce qui lui confère ce look un peu plus ramassé. Sa hauteur et son empattement de 2.578 mm restent, quant à eux, identiques à la précédente version.

Motorisation

La palette des motorisations est large et le sera d’autant plus avec l’apparition du nouveau 1.6 TDI. De toutes manières, tous les diesels sont gavés via une rampe d’injection commune (common rail). De quoi garantir un silence de fonctionnement et une certaine onctuosité... Sous le capot de notre exemplaire officiait un 2.0 TDI de 140 chevaux. Et de fait, au premier tour de clé, il est impossible de le confondre avec la précédente version, équipée d’injecteurs-pompes ! Sur notre modèle, il était associé à une boîte DSG à 6 rapports. Un mariage heureux, c’est le moins que l’on puisse dire...

A l’usage, outre l’étonnant silence de fonctionnement, c’est la rondeur du moteur qui étonne. Il n’est plus question ici de brusque arrivée de puissance à 2.000 tr/min ! Le couple est désormais distillé avec nettement moins de brutalité, pour une douceur de conduite en hausse sensible. Tout profit pour l’agrément ! S’il est devenu linéaire, il n’en garde pas moins une certaine vigueur. Cette dernière caractéristique est d’autant plus perceptible avec la boîte DSG, qui agit à une vitesse fulgurante ! Assez douce et très réactive, elle est la complice parfaite du moteur ! Un couple idéal...

Tenue de route

Les liaisons au sol ont légèrement progressé face à l’ancienne mouture. La tenue de route reste remarquable d’efficacité, avec un amortissement bien étudié. Que la surface soit lisse ou empreinte des inévitables ornières peuplant nos chaussées, la suspension traite tous les cas sans broncher. La direction, idéalement calibrée, laisse une bonne consistance entre les mains tout en s’avérant précise. Agréable à emmener, la Golf peut également compter sur un bon système de freinage.

Confort

Dans l’habitacle, même constat qu’à l’extérieur, ce n’est pas l’originalité qui transcende... S’il a un air de déjà vu, le tableau de bord recèle pourtant de quelques petites aménagements dans sa présentation et son ergonomie. La finition de l’ensemble est évidemment au meilleur niveau, même si en chipotant un peu, on peut regretter le plastique de dessous de planche de bord. C’est sérieux, bien fini, agréable, clair et ergonomique, mais pour la fantaisie, mieux vaut regarder ailleurs !

Le confort à bord est remarquable, l’insonorisation étant digne d’éloges et la suspension filtrant efficacement les cahots. Naturellement, c’est plutôt ferme, tradition germanique oblige, mais pas inconfortable pour autant... Loin de là ! L’habitabilité est tout à fait satisfaisante aux quatre places et la position de conduite profite de nombreux réglages à grande amplitude.

Tarifs et équipement

En diesel, la gamme démarre pour le moment avec le 2.0 TDI common rail, dans une nouvelle variante à 110 chevaux, affichée à un prix de 18.200 € en version Trendline. Notre modèle 140 ch Highline avec boîte DSG, était quant à elle affichée à 25.400 €. Une exécution qui offre les sièges avant réglables en hauteur, le volant, le frein à main ainsi que le pommeau de levier de vitesses en cuir, le régulateur de vitesse, l’air conditionné semi-automatique à double zone, le volant multifonctions,...

La question de la consommation nous a laissé une très agréable surprise : avec 6,2 l/100 km de moyenne, la Golf fait toujours preuve d’un appétit de chameau ! Il faut ici également remercier la boîte DSG qui réagit avec beaucoup de discernement pour maximiser les économies tout en offrant un excellent rendement.

Conclusions

Certes, cette sixième génération de Golf ne vient pas marquer une brutale rupture de style. Continuant sur la lancée des générations précédentes, elle s’affiche toujours avec une remarquable homogénéité et un niveau de qualité très élevé. Les prestations sont encore relevées et cette mouture-ci s’impose à nouveau comme l’un des maîtres-achat du segment.
 

Lire plus:

À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: François Piette. Source ©: Volkswagen.

Essais recommandés pour vous

Plus d'essais
4,1 /5 Essai : Dacia Duster, une belle gueule mais pas la grosse tête

Essai : Dacia Duster, une belle gueule mais pas la grosse tête

Pour cette 3e génération, le Duster monte en gamme et se taille un look musclé. Mais en devenant plus chic, n’a-t-il pas perdu son âme de SUV simple et abordable ?

3,6 /5 Essai : Smart #3, plus pratique, mais moins fun…

Essai : Smart #3, plus pratique, mais moins fun…

Le SUV coupé et électrique Smart #3 est plus que la simple déclinaison au toit fuyant de la #1. Mais est-il pour autant plus alléchant que sa petite sœur ?

3,7 /5 Essai : Lotus Emira, une tueuse de Cayman ?

Essai : Lotus Emira, une tueuse de Cayman ?

Outre le V6, Lotus propose également le quatre cylindres turbo de la Mercedes-AMG A 45 sous le capot de son Emira. Un moteur très différent qui rend la voiture plus intéressante ou, au contraire, qui enlève un peu de son sex-appeal ? 

4,0 /5 Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.

Voitures neuves recommandées pour vous

Plus de voitures neuves

Essence, Manuelle

21 500 €

Essence, Automatique

27 547 €

Diesel, Manuelle

32 584 €

Essence, Manuelle

23 748 €

Voitures d'occasion recommandées pour vous

Plus de voitures d'occasion

Diesel, Automatique

52 900 €
2021
1 500 km

Essence, Automatique

23 500 €
2020
30 212 km

Essence, Automatique

28 995 €
2011
65 000 km
52 990 €
2019
105 433 km