Top 5 de nos SUV électriques préférés

1. Mercedes EQE SUV

On commence notre petit tour en nous glissant dans la peau d’un cadre ou d’un indépendant à la recherche d’un véhicule de société fiscalement intéressant. Dans cette situation, on repartirait bien au volant de la nouvelle déclinaison SUV de la berline électrique EQE de Mercedes. Elle conserve toutes les qualités de cette dernière (équipement de pointe, finition référentielle, performances/autonomies confortables, etc.) tout en offrant un espace habitable plus généreux et un coffre plus accessible.

Bref, un doux cocon luxueux et très confortable pour magnifier tous ses déplacements, tant professionnels que familiaux.

Côté technique, rappelons qu’une généreuse batterie de 90,6 kWh prend place au centre du plancher. De quoi permettre de jouir d’une autonomie WLTP allant jusqu’à près de 600 km. L’EQE SUV laisse aussi le choix côté moteurs, avec des versions à deux ou quatre roues motrices et une palette de puissance allant de 292 ch (350) à 625 ch (AMG 53 4MATIC+).

Notre préférence ? La version 350, déjà suffisante avec ses 292 ch. En fonction de ses besoins, on lorgnera ensuite soit vers la version 350+, à deux roues motrices, offrant la plus grande autonomie de la famille (593 km). Soit vers la version 350 4MATIC, à l’autonomie un peu inférieure (540 km), mais offrant une transmission intégrale. Comptez un prix de départ de respectivement 90.508 € (en Business Line) pour la première et de 97.647 € (en Luxury Line) pour la seconde.

2. Dacia Spring

Pour le second SUV de notre liste, c’est l’inverse. On se glisse plutôt dans la peau d’un particulier à la recherche d’une voiture électrique abordable et fonctionnelle. Et dans ce cas, le choix reste encore limité. Si certains SUV électriques commencent à glisser sous la barre des 30.000 €, comme le BYD Dolphin ou promettent de descendre sous 25.000 € dès le début 2024, à l’instar de la future Citroën ë-C3, pour le moment la seule réelle alternative possible est signée Dacia. Lancée à partir de 16.990 € sur notre marché en 2021, la Spring a aussi subi les affres de l’inflation et exige dorénavant un ticket d’entrée de 20.990 €… Cela n’en reste pas moins un prix concurrentiel pour un modèle électrique. Et si l’on dispose d’un peu de marge, on pourrait même être tenté par sa nouvelle exécution Spring Extreme. Le prix catalogue bondit encore un peu jusqu’à la barre des 22.690 €. Mais on dispose alors d’un moteur électrique de 65 ch (contre 45 ch sur la version de base) assurant une plus grande polyvalence si l’on envisage de sortir de la ville. L’accélération de 0 à 100 km/h descend, en effet, alors de… 19,1 s à 13,7 s ! Voilà qui change tout pour s’insérer sur une voie rapide. La batterie de 26,8 kWh assure, quant à elle, une autonomie WLTP de 220-230 km.

3. Peugeot e-2008

Entre ces deux extrêmes, on trouve plusieurs SUV électriques sur le marché. Notamment dans le groupe Stellantis. Chez Peugeot, par exemple, l’e-2008 vient de profiter d’une cure de jouvence lui donnant accès à la nouvelle batterie (54 kWh) et au nouveau moteur électrique (115 kW / 156 ch) du groupe étrennés par le cousin Jeep Avenger. Si le look de mini-aventurier de ce dernier nous plaît aussi, on donne tout de même notre préférence au modèle Peugeot plus polyvalent. Plus long (4,30 m contre 4,08 m), il offre plus de place pour les passagers arrière et présente un coffre plus volumineux (434 l contre 355 l) que son cousin. Le tout en offrant, cerise sur le gâteau, un agrément dynamique digne de la réputation de Peugeot en la matière.

Avec le nouveau groupe motopropulseur, tablez sur une autonomie WLTP de 406 km, soit 60 km de plus qu’auparavant. Les tarifs du nouveau millésime ne sont toutefois pas encore connus.

4. Skoda Enyaq

Si on cherche un SUV d’un gabarit supérieur, alors on peut lorgner du côté de l’offre Skoda. Par rapport à ses cousins du groupe Volkswagen (VW ID.4 et Audi Q4 e-tron), c’est cet Enyaq notre préféré. C’est lui le plus pratique / familial. Mais si on le souhaite, toujours comme ses cousins (ID.5 et Q4 e-tron Sportback), il peut aussi endosser un survet’ sportif dans sa version Enyaq Coupé.

Le SUV électrique tchèque avance dorénavant un prix de base démarrant sous la barre symbolique des 50.000 €. Pour ce tarif, on repart avec sa variante d’accès Enyaq 60 disposant d’un moteur de 132 kW (180 ch) et d’une batterie de 58 kWh. Il promet alors une autonomie théorique WLTP oscillant entre 375 et 397 km en fonction de l’équipement retenu. Pour plus de marge, on conseillera toutefois de lorgner vers la variante Enyaq 80 (à partir de 57.070 €) dont la batterie de 77 kWh offre un plus grand rayon d’action (entre 512 et 545 km) ainsi qu’un moteur porté à 150 kW (204 ch).

5. Ford Mustang Mach-e

On termine cette petite shopping list avec la Mustang Mach-e. Si sa motorisation électrique et son allure de SUV l’éloignent forcément de l’univers traditionnel qui tourne autour de l’étiquette « Mustang », il faut bien reconnaître une certaine parenté entre les deux modèles en ce qui concerne le plaisir de conduire. Avis aux amateurs : les ingénieurs Ford se sont visiblement attelés à rendre la Mustang Mach-e plaisante à manier d’une courbe à l’autre ! Avec en sus un typage propulsion assez marqué même sur la variantes à quatre roues motrices. Entre nous, d’ailleurs, si la variante la plus sportive de la famille Mustang Mach-e GT offre des performances tonitruantes avec ses 487 ch et 860 Nm de couple, on préfère les variantes plus classiques, à l’équilibre plus joueur. On choisirait la version propulsion à un seul moteur (294 ch) avec la batterie Extended Range de 99 kWh offrant 600 km d’autonomie WLTP (69.100 € prix catalogue).