Dossier sécurité 1 : empêcher les erreurs

  • Piette François
  • 29 septembre 2004
Les constructeurs rivalisent d’idées pour diminuer le risque de collision. Ainsi, on voit apparaître des systèmes d’aide à la vigilance ou des technologies empêchant certains comportements dangereux. Citroën a beaucoup fait parler d’elle à Paris, lors du Mondial de l’automobile, avec l’AFIL. Ce système fonctionne à partir de 80 km/h. Dès cette vitesse, si la voiture franchit une ligne continue ou discontinue sans que le clignotant n’ait été enclenché, le siège se met à vibrer. De quoi réveiller le conducteur somnolent ou lui rappeler gentiment qu’il faut indiquer son intention de manœuvrer. La marque aux chevrons a aussi équipé ses derniers modèles d’un limiteur de vitesse ou d’un signal sonore signalant le dépassement d’une vitesse programmée par le conducteur. Comme le font aussi les marques allemandes comme Audi, VW, BMW et Mercedes. La marque à l’étoile propose également un radar anticollision couplé au régulateur de vitesse. Ici, la voiture adapte automatiquement sa vitesse en fonction du trafic et un signal lumineux et sonore se fait remarquer si l’intervention du conducteur est indispensable pour arrêter le véhicule. Lexus a aussi repris ce principe qui est jumelé à une préparation à un choc éventuel des systèmes de retenue, comme la remontée des ceintures de sécurité. Lesquelles ceintures sont de plus en plus difficiles à ne pas mettre vu le son strident qui sort des entrailles de l’auto si on part sans les boucler. Volvo propose même une indication du nombre de ceintures de sécurité attachées à l’arrière. De quoi vérifier sans torticolis la sécurité de ses passagers. Fait pas ci, fait pas ça Chez les Suédois, on éduque même le conducteur. Ainsi Saab a mis au point une clé éthylotest. Avant de conduire, il faut souffler dans… la clé. Et si on est sobre, alors la voiture peut démarrer. Volvo a doté ses derniers modèles d’un système empêchant le fonctionnement de certaines commandes lors de situations jugées à risque. Ainsi, le téléphone ne sonnera pas si on est sur les freins ou en virage. Difficile aussi de faire un appel sans s’arrêter sur le bord de la route. De plus en plus de constructeurs limitent d’ailleurs les fonctions de réglages activées en conduite. Le menu de l’ordinateur de bord ou du système de navigation est réduit à sa plus simple expression lorsque le véhicule est en mouvement. Une fois à l’arrêt, on peut alors avoir accès à l’ensemble des commandes et sous-commandes. Un plus pour garder l’œil sur la route. Tout comme la vision tête haute de BMW qui diffuse les informations du tableau de bord et du système de navigation directement sur le pare-brise. Sans compter tous ceux qui proposent l’allumage automatique des phares dès que la luminosité diminue. Notons aussi qu’Opel a doté sa Vectra de phares éclairant le côté de la route à faible vitesse. Du côté de Toyota, Nissan et Lexus, une ou plusieurs caméras permettent de faciliter les manœuvres et de voir certains angles morts. Volvo a même doté les rétroviseurs des S60 et V70 d’un détecteur de présence d’un objet hors du champ de vision du conducteur. L’ABS et l’ESP en prime Tous ces systèmes récents complètent déjà les équipements quasi de série sur l’ensemble des voitures neuves : l’antiblocage et l’antipatinage. Même sur des voitures à vocation sportive où l’antipatinage est « débranchable », celui-ci se réactivera automatiquement si la situation devient vraiment critique. On ajoutera aussi l’existence de suspensions adaptatives, de correcteur de trajectoire ou de transmission intégrale bien utile sur route humide. Les manufacturiers de pneus proposant des pneumatiques pouvant rouler à plat, on a vu apparaître sur la console des signaux indiquant une perte de pression. Soutien efficace pour éviter une catastrophe suite au manque de vigilance du conducteur qui ne pense jamais à vérifier la pression de ses pneus. Surtout avant de partir en vacances. Enfin, la quasi-totalité des constructeurs propose des systèmes de freinage aidant le chauffeur en cas de situation critique en offrant plus du mordant lorsque la pression sur la pédale indique un besoin vital de s’arrêter vite et bien. Cela n’empêchera jamais des inconscients de dépasser les limites de la physique et du bon sens, mais la technologie embarquée limite sérieusement les risques de collision en épaulant le conducteur, en corrigeant ses petites erreurs et en contrôlant ses actions au volant. © Olivier Duquesne Prochain dossier : protéger le conducteur lors de l’accident

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