BMW
En prime d’un look rafraichi, la BMW i4 gagne une nouvelle motorisation xDrive40 forte de 295 kW (401 ch) et 548 km d’autonomie à l’occasion de ce facelift.
Tout commence dans les années 50 avec Alfredo Ferrari qui jeta les bases d’un fabuleux moteur V6, avant qu’une maladie incurable ne l’emporte à 24 ans. Ce V6, très prometteur, Ferrari veut l’utiliser pour animer ses monoplaces de Formule 2. Mais pour l’homologation de ces dernières, ce moteur doit être produit à 500 exemplaires minimum. Ferrari n’ayant pas les moyens industriels de mener rapidement ce projet à bien, il demande de l’aide au géant industriel Fiat.
Un accord est vite conclu. Ferrari, de son côté, produira la Dino (le surnom du fils prodige), une berlinette au moteur central vendue à un prix très élevé. Fiat, pour sa part, commercialisera un coupé et un cabriolet, tous deux animés par la même mécanique. L’architecture des Fiat est bien plus traditionnelle, avec un moteur en position avant.
Une voiture sportive !
Lancée en 1967 d’abord en version Spider, puis en coupé, la Dino ne passait pas inaperçue ! Sous des dehors très classiques, surtout en coupé, la Fiat Dino présentait un tempérament de feu : son moteur tranchait en effet avec les mécaniques classiques de l’époque avec son aptitude à prendre plus de 7.000 tr/min dans un hurlement orchestral ! Deux ans plus tard, Fiat calme la bête et peaufine les détails : le train arrière devient indépendant, le moteur grimpe de 2 l à 2,4 l et gagne au passage une vingtaine de chevaux, alors que la transmission, toujours à 5 vitesses, est désormais fournie par ZF.
Aujourd’hui
Ce sont un peu moins de 8.000 exemplaires qui virent le jour entre 1967 et 1973, dont une immense majorité de coupés. La rareté du Spider, surtout en version 2,4 l (420 exemplaires), rend cette dernière particulièrement onéreuse sur le marché, avec des tarifs avoisinant les 180.000 €, voire plus… A l’autre bout de l’échelle, une Dino Coupé 2 litres peut se trouver pour environ 40.000 €. Le bon plan ? Une Dino Coupé 2.4 l, fiabilisée, plus performante et plus polyvalente. Hélas, à l’entretien, le V6 fait payer cher sa noble conception et en cas de réfection, la note sera salée (un minimum de 15.000 €…).
