Pour plus de dynamisme

Présentation

La dynamique sportive était la ligne directrice de son développement. Et cela se retrouve dans l’allure générale, qui n’est pas loin de faire penser à ces coupés-berlines qui se multiplient à vue d’œil ! Avec un porte-à-faux avant sensiblement raccourci et un capot ainsi qu’un empattement clairement allongés, elle assoit sa silhouette sportive. Avec les phares Xenon Plus optionnels, son regard est souligné de 14 diodes électroluminescentes qui servent d’éclairage de jour. A noter également que la nouvelle A4 est disponible en 15 teintes de carrosserie différentes, ce qui en fait l’offre la plus étendue du segment.

Moteurs

Deux diesels à l’essai : le 2.7 V6 TDI et le 2.0 TDI. Le premier est dérivé du 3.0 TDI et fournit une puissance de 190 chevaux. Une valeur qui peut être ramenée à 163 chevaux en Belgique, pour les habituelles raisons fiscales. Le couple, lui, ne bouge pas et reste de 400 Nm, développés entre 1.400 et 3.250 tr/min. Uniquement proposé en traction avant et accouplé à une boîte Multitronic, il atteint les 100 km/h en 7,7 secondes et pointe à 226 km/h en pointe.

A l’usage, ce qui impressionne le plus, c’est sa force tranquille. Accouplé à cette fabuleuse boîte qu’est la Multitronic, il se trouve toujours au bon régime et ne semble jamais manquer de puissance. De plus, sa sonorité rauque n’est pas franchement déplaisante… Le mode séquentiel à huit rapports, n’apporte pas grand-chose, si ce n’est un meilleur frein moteur. Quant au mode sport, il rend la chose plus réactive, mais pas beaucoup plus agréable.

Le 2.0 TDI semble lui, promis à une belle carrière dans notre petit pays ! Maintenant doté de la rampe d’injection commune, il développe au choix, 143 ou 136 chevaux. Le couple s’élève à 320 Nm entre 1.750 et 2.500 tr/min. De quoi lui permettre de franchir la barre des 100 km/h en 9,4 secondes et d’atteindre 215 km/h en pointe.

Au volant, l’agrément procuré par 2.0 TDI « rampe commune » enterre totalement celui de son prédécesseur à injecteurs-pompes. Nettement plus discret, il est aussi bien plus souple et n’hésite pas à reprendre dès les régimes les plus bas. Cette version d’accès ne manque en tout cas pas de vigueur ! Quant à la boîte à 6 rapports, elle se démarque par sa boîte précise et bien étagée.

Tenue de route

On l’a dit, le cahier des charges avait le dynamisme pour mot d’ordre. Et cette A4 répond parfaitement à cette volonté. D’une stabilité irréprochable en ligne droite et longue courbe, elle n’en oublie pas pour autant de virevolter avec aisance dans les virolos. A noter à ce sujet qu’équipée du 2.0 TDI, l’A4 paraît plus agile que mue par le lourd V6, qui constitue une masse non négligeable sur le train avant. L’amortissement est idéalement taré et fait oublier les précédentes Audi 80, qui pompaient joyeusement au gré des bosses.

Petite curiosité, si la 2.7 TDI présentait une direction idéalement calibrée, notre 2.0 TDI se parait d’un volant un peu trop lourd en manœuvres…

Confort

Audi oblige, l’habitacle est superbement fini et les matériaux sont de haute qualité. L’ambiance est sportive et sérieuse, voire trop peut-être… Trouver la position de conduite n’est absolument pas un problème, y compris pour les grands échalas ! Autre sujet de satisfaction : l’ergonomie. Idéalement pensée, tout tombe sous la main et sous le sens !

Sur longues distances, l’A4 est une compagne très agréable. Silencieuse, confortable et aux sièges bien dessinés, elle ne vous fatiguera pas outre mesure ! Les petites aspérités de revêtement, en particulier, sont étonnement bien filtrées !

Un peu plus habitable (l’A4 n’est pourtant toujours pas la reine du segment à ce sujet), elle se montre aussi un peu plus pratique que la précédente version. Pour conclure avec les aspects pratiques, notons que le coffre offre un volume allant de 480 à 962 litres, ce qui est correct, sans plus.

Tarifs et équipement

28.950 €, voilà le prix de base d’une A4 2.0 TDI… Ce n’est évidemment pas spécialement donné, mais la berline se trouve plutôt bien équipée : antibrouillards, sièges conducteur et passager avant réglables en hauteur, climatisation électronique, EDS, 4 vitres électriques avec touche confort, ESP, volant et pommeau de levier de vitesse en cuir, moquettes en velours, ordinateur de bord, filtre à particules, interface multimédia MMI, radio CD avec huit haut-parleurs, deux prises 12V,… Comme à l’accoutumée, piocher dans la liste d’options fait sévèrement grimper la note finale : pour le GPS avec DVD, les prix s’échelonnent entre 3.799 et 4.864 €, les phares au Xenon Plus (avec diodes lumineuses), entre 1.162 et 1.585 €,… Comptez également 1.537 € pour le régulateur de vitesse adaptatif, 2.142 € pour le cuir « Milano », 315 € pour la suspension sport (à éviter), 315 € également pour le régulateur de vitesse standard et 920 € pour la peinture métallisée. Au sujet des équipements disponibles, l’A4 se fait franchement high-tech, avec le régulateur de vitesse avec radar, la direction active et la suspension adaptative,… Pour la version 2.7 TDI, comptez 37.250 € en prix de base…

Au sujet des consommations, nous avons relevé une moyenne de 7,2 l/100 km avec la 2.0 TDI et de 8,4 l/100 km avec la 2.7 V6 TDI. Audi annonce des émissions de CO2 de 144 gr/km pour la 4 cylindres et de 176 gr/km pour la 6.

Conclusion

La nouvelle A4 progresse à peu près dans tous les domaines et notamment sur le plan du dynamisme. Le pari de la rendre plus sportive est réussi ! Une belle berline, qui s’apprécie surtout avec le 2.0 TDI qui la rend particulièrement homogène.