Essais

La nouveauté sans surprise

Après treize ans d’absence dans le marché des coupés, Audi revient avec l’A5 déclinée en motorisations essence et diesel. Offrant quatre vraies places, elle se veut plus GT que sportive.
  • Piette François
  • 22 mai 2007
  • Audi
Avantages et inconvénients
  • Coffre vaste
  • Comportement (quattro)
  • Finition impeccable
  • Moteurs intéressants
  • Quatre vraies places
  • Options nombreuses
  • Pas encore de "vraie" version sportive
  • Poids élevés
  • Prix
Classique ! C’est l’impression que laisse la nouvelle Audi A5 lorsqu’on la découvre pour la première fois. Dessinée par Walter Da Silva, l’allemande reprend les traits stylistiques chers à la marque tels que la calandre Single Frame chromée et les phares en amande. D’une ligne très (trop ?) fluide, elle fait dans la discrétion. Seule sa partie arrière un peu lourdaude contraste avec la face avant racée et légère. D’une longueur de 4,63, l’A5 peut accueillir quatre personnes et leurs bagages puisque la malle arrière présente une capacité appréciable de 455 litres. D’une finition excellente, Audi oblige, l’habitacle est sans critique quant à l’ergonomie générale et aux matériaux utilisés. Seuls les passagers arrière mesurant plus d’1,80 m devront légèrement se tasser pour ne pas tâter de leur cuir chevelu le ciel de toit décidemment bien bas. Tradition oblige, le client Audi se retrouve face à une liste pléthorique d’options à des prix souvent prohibitifs. Cependant, des équipements de haut de gamme intéressants tels que l’installation audio Bang & Olufsen, l’interface multimédia MMI ou les sièges sport semblent immanquables. Super diesels Du côté des mécaniques, un bloc essence et deux diesels constituent l’offre de lancement. Développant 265 ch, le V6 3.2 FSI est disponible au choix en boite manuelle avec le système Quattro, ou avec la boite automatique à variation continue Multitronic à 8 « rapports » qui n’est proposée qu’en traction. En diesel, on retrouve deux mécaniques déjà vues sur d’autres modèles de la marque : les V6 2.7 et 3.0 TDI, tous deux équipés d’un filtre à particules. Le premier, disponible uniquement avec la transmission Multitronic, est vendu en deux variantes au prix identique. L’une, fiscalement intéressante, produit 163 ch. L’autre en fait 190. Le haut de gamme est représenté ici par le 3.0 TDI qui développe 240 ch en boite manuelle uniquement. C’est cette version que nous avons pu essayer sur les routes détrempées du Nord de l’Italie. D’une vigueur étonnante, ce moteur gomme sans problème les 1610 kg de l’engin. A tous les rapports, l’Audi « pousse » sans faillir dans une sonorité agréable (0 à 100 km/h en 5,9 secondes), qui plus est avec une sobriété appréciable (comptez moins de 9l/100 km en roulant « cool »). Plus étonnant encore est son comportement qui, grâce au système Quattro largement éprouvé, se montre « royal » sur routes humides. Littéralement collée à la route, l’A5 se veut sûre en toutes circonstances. Son poids élevé lui confère un statut de GT agréable et habitable, et non celui d’une voiture de sport. Plus abordables financièrement, les motorisations 1.8 TFSI de 170 ch et 2.0 TDI de 140 ch seront disponibles fin 2007. S5, l’A5 en training Les amateurs de hautes performances ne seront pas déçus. Audi leur a concocté une S5, version sportive de l’A5. Avec son V8 FSI de 4,2 litres, cette dernière développe 354 ch à 6800 tr/min. Emettant une sonorité grave et profonde, ce bloc développe un couple de 440 Nm qui lui confère une souplesse à toute épreuve. Cependant, bien qu’extrêmement performant, ce moteur ne procure pas des sensations extrêmes comparables au V8 de la RS4. Plus doux que ce dernier, il est plus adapté à un usage quotidien où son homogénéité est appréciable. Une version encore plus épicée du coupé, la RS 5, est en cours de développement.

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Source ©: Audi.

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