Audi
Après les Sportback et berline, l’Audi A3 gagne une nouvelle variante allstreet à l’occasion de son récent facelift. Mais cette carrosserie est-elle le seul ajout intéressant au sein du catalogue de la compacte allemande ?
Aujourd'hui, 21 ans plus tard, l'Audi TT continue de faire tourner la tête des passants. Surtout dans le cas de ce Roadster, dépourvu de toit. Le design, avec les capot et coffre courts, les flancs hauts et le toit bas et arrondi, interpelle toujours en 2019, tout comme il le faisait lors de ses débuts en 1998.
Concept
"Ne jamais changer une équipe qui gagne" : voilà un adage qui s'applique parfaitement à cette Audi TT. Aucun changement majeur n’est à relever, mais quelques petites interventions subtiles seulement sont à noter. La calandre a été modernisée et profite de l'effet "3D" des autres Audi, alors que les prises d'air latérales ont été légèrement élargies. Le pack "S Line" donne encore plus de tonus, mais en ce qui nous concerne, nous pensons qu’il casse un peu la finesse d’ensemble. De nouvelles couleurs et de nouvelles jantes complètent ce lifting.
L'intérieur de l'Audi TT interpelle au moins tout autant ! Pure et minimaliste, il se distingue immédiatement par l'absence d'écran central multimédia. Audi n'a d’ailleurs rien changé à ce tableau de bord. Cela signifie que vous disposez d'un 'cockpit virtuel' de série, où le multimédia et la navigation s’invitent au milieu de l’instrumentation. Tout ceci peut se commander via une molette située sur la console centrale ou avec les boutons sur le volant. Sympa sur papier, mais sachez que le passager ne peut pas regarder l'écran. Autre détail qui demande une certaine habitude : les boutons intégrés dans les buses de ventilation. Tout semble lisse, et la qualité de la finition est bien sûr de haut niveau.
La TT Roadster est toujours une biplace stricte, contrairement à la configuration 2+2 de la TT Coupé. Son coffre est également un peu plus petit : 280 litres au lieu de 305 litres. En effet, il fallait prévoir de l'espace pour la capote en tissu qui s'ouvre et se ferme en 10 secondes environ, une manœuvre que l'on peut effectuer en roulant jusqu'à 50 km/h. La visibilité panoramique est mauvaise en raison des flancs hauts et de la position de conduite basse, surtout lorsque la capote est fermée.
A l’essai
Désormais, on ne retrouve plus de diesel sous le capot de la TT. Le moteur 45 TFSI que nous avons essayé est le plus puissant disponible sur la TT, hors S et RS. Le moteur 2 l à quatre cylindres développe ici 245 ch et peut être combiné à une boîte manuelle à six rapports ou une S Tronic automatique à double embrayage. Moyennant supplément, la transmission intégrale Quattro est également disponible.
Ainsi motorisée, la TT Roadster accélère rapidement : le 0 à 100 km/h prend 5,5 secondes et la vitesse maximale est limitée à 250 km/h. Le moteur est souple, bien qu’un peu trop linéaire. Il distille une agréable sonorité ronde et sportive à l'échappement. En position automatique, la boîte S Tronic change de rapports en douceur (on en compte sept). Si vous basculez en mode manuel et que vous la commandez via les palettes derrière le volant, sachez qu’elle est tout aussi rapide !
Les quatre roues motrices de la version Quattro confèrent à cette TT Roadster une tenue de route pour le moins efficace et nette. Les sportifs regretteront un certain manque de fantaisie, mais la TT n’a jamais été pensée pour être radicale. Reste que le rythme peut être élevé : il vous suffit de viser la corde, de tourner le volant et d’accélérer. La direction est précise, le train avant aussi et le reste de la voiture suit sans problème.
Les aides à la conduite
En ce qui concerne les assistances à la conduite, la TT marque déjà son âge. Par exemple, nous ne voyons nulle part un régulateur de vitesse adaptatif. En outre, l’équipement de série est limité et il faudra vous replier sur la liste des options. Un avertisseur de collision avec assistance au freinage d'urgence et reconnaissance de fatigue sont livrés de série, mais en ce qui concerne l’avertissement d'angle mort, l'assistance au maintien de voie, la reconnaissance des panneaux de signalisation et les capteurs de stationnement avec caméra de recul, vous devrez payer un supplément.
Les gadgets
A la condition d’ouvrir le portefeuille, la TT Roadster offre un bel environnement multimédia. Le cockpit virtuel est de série, mais pour la navigation, la radio numérique, la stéréo sophistiquée, etc. vous payez un supplément. Un hot spot Wi-Fi est également disponible en option.
Le compte
Le prix de base de l'Audi TT Roadster est de 41.560 € pour la 40 TFSI. La 45 TFSI est affichée à partir de 45.020 €. Vous payez 2.430 € pour la boîte de vitesses S Tronic et 2.440 € pour la transmission Quattro (uniquement possible avec la boîte S Tronic). A titre de comparaison : la BMW Z4 20i (comparable à la 40 TFSI) est affichée à 40.300 €. Audi annonce une consommation moyenne de 7,3 l/100 km et des émissions de CO2 de 166 g/km. On a relevé un dixième de plus : 7,4 l/100 km.
Le verdict
Le lifting de la TT est minime et lui permet surtout de se rassurer pour les quelques années à venir. Le Roadster est un cabriolet bien conçu, bien que le design ait clairement pris le pas sur la fonctionnalité. La version 45 TFSI adopte un moteur puissant et parfaitement adapté à la TT !
