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Essai: Citroën C4 Cactus 1.2 PureTech 130, énigme française

La Citroën C4 Cactus a perdu quelques épines. On le voit tout de suite à ses "airbumps" qui sont réduits. De plus, elle occupe désormais une double place dans la gamme. Que reste-t-il de ce caractère décalé de la C4 Cactus ?

  • Bervoets Wim
  • 30 octobre 2018
  • Citroen
3,7
score VROOM
  • 3,5
    Performance
  • 3,0
    Tenue de route
  • 4,5
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 3,5
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 4,0
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Confort réussi
  • Moteur agréable
  • intérieur original
  • Formes et dimensions du coffre
  • Look un peu trop sage?
  • Sièges plats

A ses débuts en 2014, la Citroën C4 Cactus était pour le moins remarquable. Elle a introduit le langage stylistique actuel de Citroën, avec la double rangée de phares et les « airbumps » sur les côtés. Aujourd'hui, la version reliftée remplace également la Citroën C4 ordinaire qui était en fin de carrière. Le modèle revu subit donc quelques changements.

Concept

Les différences se remarquent principalement de l'extérieur. Ce qui frappe surtout, ce sont les airbumps réduits et situés maintenant au bas des portes. En conséquence, ils perdent leur effet protecteur contre les portes qui s'ouvrent avec trop d'enthousiasme ! L'avant est également très différent, avec le logo Citroën incorporé dans la calandre, tandis que l'arrière profite de nouveaux feux LED. La poupe perd toutefois la bande en relief qui reliait ces feux. Il est compréhensible que Citroën ait opté pour un peu plus d'élégance, car la Cactus originale n'a pas plu à tout le monde, mais cela enlève un peu de caractère...

À l'intérieur, la banquette avant disparaît avec l'arrivée d'une nouvelle boîte automatique. Citroën monte des sièges « Advanced Comfort » avec « mousse à mémoire de forme », qui sont confortables mais dépourvu de support latéral. C’est un point faible des Citroën modernes, mais les Français en sont conscients. La bonne nouvelle, c'est que le volant est maintenant aussi réglable en profondeur. Quant à la banquette arrière, elle se rabat désormais en deux parties. La prise de poids reste heureusement modérée : la C4 Cactus pèse à peine 1,1 tonne, mais cela signifie aussi une absence de poignées de maintien à l’avant et des vitres latérales arrière à ouverture en compas.

Avec une longueur de 4,16 mètres, la C4 Cactus peut être comparée à la Hyundai Kona en termes de dimensions. Il en va de même pour l'espace disponible à l'avant et à l'arrière, où on y est un peu à l’étroit sur la Française. Avec un volume allant de 348 à 1.170 litres, le coffre de la Citroën est également dans le même ordre de grandeur. Dommage que le seuil de chargement de cette Cactus soit trop élevé pour être vraiment pratique.

A l’essai

Pour notre essai, nous avons choisi le 1.2 PureTech de 130 ch, le trois cylindres le plus puissant de cette C4 Cactus. Ce moteur est couplé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Cela lui permet d’atteindre les 100 km/h en 8,1 secondes et une vitesse maximale de 208 km/h. La gamme de moteurs de la C4 Cactus a récemment été légèrement réaménagée : la version 110 ch du même 1.2 PureTech est le seul autre moteur essence disponible, en combinaison avec une boîte manuelle à 6 rapports ou une boîte automatique EAT6. Le 1.6 BlueHDi a cédé sa place à un 1.5 BlueHDi, qui délivre 100 ch et qui est lui aussi accouplé à une boîte manuelle à six rapports.

Mais revenons à ce PureTech de 130 ch. Il complète bien la C4 Cactus et fait preuve d’autant plus d’allant que la Citroën accuse une masse contenue. De plus, il est bien insonorisé. Ajoutez à cela les butées hydrauliques progressives qui absorbent mieux les mouvements des amortisseurs, et vous obtenez un excellent confort de conduite.

Contrairement à ce que Citroën voudrait vous faire croire, cela ne produit pas l'effet d'un tapis flottant, mais la C4 Cactus est toutefois bien la voiture la plus confortable de son segment. Les amortisseurs modifiés absorbent les chocs les plus durs quand un amortisseur "ordinaire" vous ferait ressentir ces chocs de manière bien plus sensible. C'est là que la C4 Cactus fait la différence. De plus, ces butées hydrauliques sont de série.

Les aides à la conduite

En matière de systèmes de sécurité, la nouvelle C4 Cactus comble l'écart avec ses concurrentes. L'aide au freinage d'urgence, le régulateur de vitesse et le limiteur de vitesse sont de série, tandis que les versions supérieures comprennent des capteurs de stationnement, des phares automatiques et une caméra de recul. La liste des options comprend également l'assistance au changement de voie, l'avertissement de fatigue, la reconnaissance des panneaux de signalisation routière et un avertisseur d'angle mort. C'est ce qui rend cette Citroën à la pointe de l'actualité.

Les équipements

De série, Citroën propose un écran tactile de 7 pouces avec connexion Bluetooth. Sur les versions supérieures, Apple CarPlay, Android Auto et MirrorLink se voient rajoutés à la liste des équipements, tandis que la version supérieure offre la navigation et la radio digitale.

L’addition

Le prix de base de cette nouvelle Citroën C4 Cactus est de 18.900 €. Pour cela, vous n'obtenez que le 1.2 PureTech de 110 ch dans la version Live, bien que celle-ci soit plus que correctement équipée. La version Feel démarre à partir de 20.600 €, mais limite également le choix au 1.2 PureTech 110 et au 1.5 BlueHDi 100. "Notre" 1.2 PureTech 130 n'est disponible que sur la version la plus chère (Shine), et vous coûte 23.650 €.

Citroën annonce une consommation moyenne de 5 l/100 km et des émissions de CO2 de 113 g/km pour cette PureTech 130. Nous avons finalement brûlé 6,1 l tous les 100 km.

Conclusion

La Citroën C4 Cactus reste une voiture assez particulière. Cette obstination la distingue, mais d'un autre côté, elle lui cause aussi quelques inconvénients pratiques. Néanmoins, le 1.2 PureTech 130 est un choix agréable et confortable pour ceux qui recherchent le confort de conduite et non la dynamique de conduite.

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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