pour quelques litres de plus

Présentation

C’est donc à l’arrière que tout se passe ! Le volume de chargement propose entre 485 et 1.500 litres, ce qui est supérieur à ses principales rivales, à savoir l’Audi A4 Avant (de 490 à 1.430 litres) et la BMW Série 3 Touring (de 460 à 1.385 litres). Mais quelques berlines, n’affichant certes pas le côté « premium » de ces trois Allemandes, font cependant encore mieux : la Ford Mondeo Clipper, notamment, affiche un volume allant de 542 à… 1.745 litres !

Mais le volume ne fait pas tout et il n’était de toute manière pas dans l’intention du constructeur à l’étoile de transformer la Classe C en camionnette. En effet, un coffre de forme régulière permet une exploitation optimale du volume disponible. Dans cette Classe C break, il est possible de caser un cube de 827 litres dans le coffre.

Détails pratiques

Ce sont des petites attentions qui facilitent le quotidien et la Classe C break en regorge : à titre d’exemple, deux crochets pour sacs et quatre anneaux d’arrimage sont prévus de série dans l’espace de chargement. Des compartiments de rangement avec filet et une caisse à provisions pliante sont aussi présents sur tous les modèles, sans oublier le combiné cache-bagages/filet de retenue. Le hayon, « marketinguement » appelé Easy-Pack, s’ouvre sur un simple toucher de bouton… Enfin, la suspension à correcteur d’assiette automatique, optionnelle, maintient le véhicule à la même hauteur, quel que soit la charge transportée.

Au quotidien

Nul doute, ce coffre apporte un vrai plus au quotidien : ce n’est pas tant son volume de chargement mais son accessibilité supérieure et les petits détails pratiques énumérés ci-dessus qui facilitent le chargement des emplettes ! En revanche, les espaces de rangement dans l’habitacle ne sont pas suffisamment volumineux ! Pour en finir avec l’habitacle, mentionnons encore l’ambiance, pas spécialement ludique mais cela est le lot de tous les produits germaniques, mais affichant une finition exemplaire !

Sur la route, cette Classe C break se révèle aussi agréable à conduire que la berline ! Toujours aussi dynamique, elle virevolte dans les lacets et affiche une stabilité remarquable quand la route se fait rectiligne ! Voilà que les Mercedes se BMWisent ! Malheureusement, tout comme ces dernières, la suspension sport de notre exemplaire ne se montrait pas spécialement tolérante envers les vertèbres. On ne tombe pas encore dans la caricature du « bout de bois », mais on a déjà connu un toucher plus souple !

Le 2.2 l diesel de 170 chevaux et 400 Nm de notre monture dévoile un tempérament vigoureux quand le pied droit se fait sollicitant, mais reste d’une douceur exemplaire en ville. Il faut dire que la boîte automatique à 5 vitesses qui lui est accouplée affiche une gestion qui va clairement dans ce sens. La consommation moyenne de notre exemplaire était de 8 l/100 km environ.

Tarifs et équipement

Traditionnellement avec Mercedes, et de manière plus générale avec les produits allemands, c’est à ce chapitre que les choses se corsent ! On commence les festivités avec un prix de base de 36.663 € pour une C 220 CDI Classic, disposant heureusement d’un équipement assez complet : antibrouillards, réglage lombaire du siège conducteur, ESP, ordinateur de bord, quatre vitres électriques, volant multifonctions, phares automatiques, accoudoir central avant, sièges avant semi-électriques, climatisation automatique…

Sur la liste d’options, notons la boîte auto à 2.307 €, le cuir à 518 €, le toit ouvrant panoramique électrique en verre à 2.012 €, le pack sport AMG à 3.444 €, les phares bi-Xénon avec lave-phares et éclairages en virages à 1.031 €,…

Conclusion

Si les ventes décollent déjà joyeusement pour le break, ce n’est pas que pour l’image qu’il véhicule : il apporte réellement un côté pratique fort utile au quotidien. Et ceci ne vient en rien entacher les qualités qui ont déjà fait la réputation de la berline ! Il ne reste plus qu’à compter ses sous !