Essais

Prenez-la avec sac-à-dos !

C’est à se demander ce qu’il reste aux grandes ! Plus spacieuses, plus performantes, mieux équipées, les petites polyvalentes n’ont de cesse de progresser… Jusqu’à calquer des tics des berlines moyennes, comme en se déclinant en break, par exemple ! Et là réside peut-être, le compromis idéal… La réponse dans ce test.

  • Piette François
  • 27 mars 2013
  • Renault
Avantages et inconvénients
  • Coffre pratique et volumineux
  • Comportement routier
  • Dci sobre et volontaire
  • Espace à bord
  • Programme de personnalisation
  • R-link brillant
  • 5 vitesses seulement
  • Boîte 5 vitesses seulement
  • Finition légère
  • R-link parfois peu intuitif

De 5 portes à 5 portes

Vous l’appellerez sans doute break, mais le monde l’appelle Estate ! Enfin, presque : un petit pays d’irréductibles Belges préfèrent la baptiser Grandtour ! Partant de la Clio classique (comptant obligatoirement 5 portes), Renault rallonge le porte-à-faux arrière et réussit à trouver 20 centimètres supplémentaires. Avec 4,27 m de long, on ne peut plus exactement parler de « citadine », mais cela est tout bénéfique pour l’espace arrière ainsi que pour le coffre.

Intégration réussie

D’un point de vue stylistique, la Clio Grandtour conserve le dynamisme qui fait le succès de la version classique. La proue n’est en rien changée et le profil conserve une certaine finesse, notamment de par un montant C visuellement absent. Le toit semble ainsi flotter au-dessus de la ligne de caisse ! Un dessin étonnant, mais à la partie arrière plus classique.

Du coffre, que diable !

La raison pour laquelle vous préférerez cette version Grandtour à la berline, se niche dans le coffre. Le volume bondit de 300 à… 443 litres ! Banquette arrière rabattue (40/60), ce même volume grimpe à 1.380 litres, soit environ 100 litres de plus que dans la précédente Clio 3 break ! Mieux : soulevez le plancher de coffre et vous y trouverez un double fond, bien compartimenté, dans lequel il est possible de caser environ 85 litres. Enfin, pour les amateurs de meubles scandinaves, sachez que le siège passager avant se rabat en portefeuille, de manière à augmenter la longueur de chargement.

Un bon bougre sous le capot

A l’occasion de cette première prise en main, Renault nous imposait le 1.5 dCi 90 chevaux. Aucune frustration, car cette mécanique fera le bonheur d’une grande partie de la clientèle ! Et on comprend pourquoi : le moteur est un régal à l’usage, disposant d’une courbe de couple bien pleine et s’avère remarquablement isolé. De plus, sa consommation contenue (comptez environ 5 l/100 km) vote en sa faveur ! Quant à la boîte manuelle, si elle a progressé dans son guidage, elle ne compte toujours que 5 rapports. Pour les dépassements sur autoroute, voiture chargée, pensez donc à « tomber » une vitesse !

Comportement impeccable !

Les petits virolos d’Andalousie nous ont permis de mettre le châssis à rude épreuve. Excellente nouvelle à ce sujet : la Clio tient parfaitement le pavé, ne prend que peu de roulis, s’inscrit avec franchise dans la courbe et semble assez hermétique au sous-virage. Le confort en pâtit certes un peu, avec une suspension un brin moins tolérante qu’auparavant. Pas de quoi crier au scandale, cependant…

Des détails qui charment…

Avec ses multiples possibilités de personnalisation, l’environnement intérieur peut se révéler particulièrement gai et coloré. Le R-Link optionnel (système multimédia) offre une kyrielle de possibilités et va jusqu’à proposer des applications téléchargeables. Parmi celles-ci, épinglons le « R-Sound Effect », qui manipule les haut-parleurs pour faire « chanter » le dCi dans l’habitacle comme un V6 essence, un vieux 8 cylindres en ligne d’avant-guerre ou autre engin loufoque ! Vraiment sympa, quoique lassant et… les badauds n’en profitent pas ! Heureusement diront certains…

Ou qui énervent !

En revanche, comment ne pas regretter la qualité de la finition, grinçante sous les doigts, aux ajustements parfois peu scrupuleux et aux matériaux franchement « cheap ». Dommage, le terme « qualité » revenait souvent lors des dernières présentations presse de la marque, et nous constatons ici un pas en arrière. Peut-être était-ce nos exemplaires à mettre en cause… Enfin, épinglons le R-Link, brillant et fort complet, mais parfois peu intuitif, notamment au niveau de la navigation.

Tarifs

Trois niveaux de finition et un tarif qui démarre à 13.850 € pour la version essence (1.2 – 74 chevaux) et 16.950 € pour le 1.5 dCi 90 chevaux, soit 750 € de plus que la berline à équipement/motorisation identique. Cela reste tout de même plus onéreux qu’une Ibiza ST 1.6 TDI 90… Côté CO2, bonne nouvelle, Renault annonce la valeur étonnante de 90 g/km !

La version de base comprend les rétroviseurs électriques et chauffants, le verrouillage central avec télécommande, l’ordinateur de bord, le régulateur/limiteur de vitesse, les barres de toit et les fixations Isofix. La climatisation (manuelle) est en option (1.100 €), de même que la radio Bluetooth avec deux haut-parleurs et commande au volant (250 €).

Lire plus:

À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Source ©: Renault.

Essais recommandés pour vous

Plus d'essais
3,6 /5 Essai : Smart #3, plus pratique, mais moins fun…

Essai : Smart #3, plus pratique, mais moins fun…

Le SUV coupé et électrique Smart #3 est plus que la simple déclinaison au toit fuyant de la #1. Mais est-il pour autant plus alléchant que sa petite sœur ?

3,7 /5 Essai : Skoda Kodiaq 2024, aucune crise du logement à bord !

Essai : Skoda Kodiaq 2024, aucune crise du logement à bord !

La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?

3,5 /5 Essai : Audi A3, surélevée par son facelift

Essai : Audi A3, surélevée par son facelift

Après les Sportback et berline, l’Audi A3 gagne une nouvelle variante allstreet à l’occasion de son récent facelift. Mais cette carrosserie est-elle le seul ajout intéressant au sein du catalogue de la compacte allemande ?

4,0 /5 Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.

Voitures neuves recommandées pour vous

Plus de voitures neuves

Essence, Automatique

27 547 €

Diesel, Manuelle

32 584 €

Essence, Manuelle

23 748 €

Essence, Manuelle

21 500 €

Voitures d'occasion recommandées pour vous

Plus de voitures d'occasion
52 990 €
2019
105 433 km

Diesel, Automatique

52 900 €
2021
1 500 km

Essence, Automatique

28 995 €
2011
65 000 km

Essence, Automatique

23 500 €
2020
30 212 km