Essais

la petite délurée

Présentée il y a peu en cinq portes, l’Ibiza misait déjà beaucoup sur le dynamisme. Une sportivité encore renforcée, avec l’arrivée de cette trois portes. Avec la nouvelle boîte DSG à sept rapports, l’Ibiza est la turbulente de son segment ! Il ne reste plus qu’à espérer que son dynamisme n’ait pas pris le pas sur la fonctionnalité !
  • Piette François
  • 05 juillet 2008
  • Seat
Avantages et inconvénients
  • Comportement routier
  • Dsg 7 excellente
  • Finition de qualité
  • Accès aux places arrière
  • Tdi sonores et vibrants

Présentation

Style

Voulant se différencier de la version à cinq portes de manière plus nette qu’auparavant, l’Ibiza SportCoupé, ou SC pour faire court, arbore un style net et tranchant. Face à la berline, le profil est bien évidemment plus lisse et épuré. Mais vue de l’arrière, quelques différences subsistent, comme la découpe de la lunette arrière, le style des feux ou bien encore le déhanchement des ailes arrière. Notre compatriote Luc Donckerwolke n’a en tout cas, pas perdu la main et son dessin séduit !

Moteurs

Equipée des mêmes mécaniques que sa sœur à cinq portes, l’Ibiza SC propose six moteurs pour l’instant. Un 1.4 TSI est attendu, tout comme une mécanique plus sulfureuse pour les variantes FR et Cupra. L’Ibiza Ecomotive sera toujours dotée du 1.4 TDI 80 et la masse inférieure du nouveau modèle devrait permettre des émissions de CO2 inférieures à 97 gr/km. La présentation de cette version s’accompagne de la nouvelle boîte DSG à 7 rapports, exclusivement disponible sur le moteur 1.6 essence de 105 chevaux. Pour rappel, la palette des motorisations comprend trois essences (1.2 70 ch, 1.4 80 ch et 1.6 105 ch) et autant de diesels (1.4 80 ch, 1.9 90 ch et 105 ch).

Equipement

Ici non plus, pas de différences notables n’est à signaler face à la variante à 5 portes. L’offre comprend toujours l’ESP avec la fonction d’aide au démarrage en côte, la connexion Bluetooth, la préinstallation GPS, les capteurs de parking et des phares Bi-Xénon, avec fonction éclairage de virage. Le tout est disponible sur la liste d’options mais malheureusement, les tarifs ne nous sont pas encore connus. Pour cela, il faudra patienter jusqu’à la fin de ce mois de juillet !

Sur la route

A son bord, on est toujours autant séduit par l’ergonomie, la qualité de fabrication et la disposition de l’instrumentation. L’habitabilité est satisfaisante à l’avant et logiquement plus limitée à l’arrière. L’accès aux places postérieures est donc forcément devenu assez acrobatique et une sensation de confinement envahira les passagers, du fait de la faible surface des vitres de custode.

Contact, démarreur, le 1.6 s’ébroue dans une sonorité qui n’a rien de très sportif. En revanche, la boîte DSG est toujours aussi agréable, avec des passages de vitesses fulgurants et une logique en mode automatique assez réussie. Seul le mode sport nous aura déçu, perdant un peu les pédales en utilisation - très – sportive. Curieusement, la boîte ne rétrograde pas au freinage. Il ne reste plus que le mode manuel, toujours aussi plaisant, mais il faudra se faire à l’absence de palettes au volant et à un levier à manipuler dans le mauvais sens (pousser pour monter les rapports et tirer pour rétrograder).

L’autre version essayée fut la 1.9 TDI 90 chevaux. Celle-ci se révèle tout à fait suffisante dans la circulation actuelle, avec des reprises correctes et une belle souplesse à bas régimes. Pour qui veut de meilleures performances et un agrément en très sensible hausse, la variante à 105 chevaux est dès lors à conseiller. Un gros reproche : une sonorité rocailleuse, déplaisante et envahissante ! Surtout à froid !

Quelle que soit la version ou la suspension (confort ou sport) retenue, la tenue de route est excellente, avec un bon maintien de caisse et une agilité certaine. La direction permet de placer idéalement le train avant en virage et l’excellente motricité permet d’en sortir rapidement. Quant au train arrière, il suit sans broncher. Sûre et efficace, l’Ibiza SC est donc très plaisante sur routes sinueuses ! Le confort de suspension reste tout à fait convenable, même si le filtrage des irrégularités semble meilleur sur ses rivales françaises (Peugeot 207 et Renault Clio).

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer. Vidéo ©: Manufacturer, François Piette. Source ©: Seat.

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