Essais

Sur la plus haute route d’Europe !

Le Col de la Bonette… Cher ami lecteur, ce nom ne vous dit rien ? Il s’agit tout simplement de la route la plus haute d’Europe. Reliant la vallée de l’Ubaye à celle de la Tinée, dans le parc du Mercantour (France), elle culmine à 2.802 mètres d’altitude ! On y fait un tour ?
  • Piette François
  • 09 septembre 2011
  • Volvo
Avantages et inconvénients
  • Confort de haut niveau
  • Design réussi
  • Finition et présentation de l'habitacle
  • Moteur volontaire et agréable
  • Sécurité au meilleur niveau
  • Coffre limité
  • Coffre réduit
  • Moteur creux sous les 1.500 tr/min

Par… pur hasard !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, nous avons emprunté cette route… par pur hasard, ne sachant même pas qu’il s’agissait de la plus haute d’Europe ! Notre amateurisme sans limite nous poussa ainsi à rejoindre la Côte d’Azure depuis le lac Léman en empruntant le chemin des écoliers. Si je doute fermement que les charmantes têtes blondes aient emprunté ce chemin pour se rendre à leurs obligations scolaires, sachez qu’elle fût construite sous l’ordre de Napoléon III en 1860. Toutefois, ce n’est qu’en 1964 qu’elle trouva sa forme actuelle.

La plus haute d’Europe, vraiment ?

Non, en cherchant bien, on retrouve des routes grimpant plus haut encore. Quoique la grande majorité d’entre elles n’est accessible qu’aux véhicules tout-terrain. Bref, on va dire qu’à la grosse louche, on est plutôt haut en altitude ! Petite particularité de ce col, une route exécute une boucle autour de la cime, et c’est précisément ce tronçon macadamisé qui atteint des records d’altitude : 2.802 mètres ! On ne va tout de même pas chicaner outre mesure, c’est suffisamment haut ainsi !

Sport ou confort ? Confort !

Si le Tour de France y est passé à quatre reprises, nos ambitions à nous sont nettement plus modestes. Aux mollets rougeaux et au T-shirt trempé de sueur, j’avoue un petit faible pour la stéréo de qualité et la climatisation finement réglée. Un confortable break fera donc l’affaire, à savoir une Volvo V60, équipé du diesel D3 de 163 chevaux et, histoire de nous faciliter davantage la tâche, de la boîte automatique. Et question confort, la V60 sait comment s'y prendre pour nous chouchouter ! Ergonomie, finition, filtrage des suspensions, insonorisation, c'est une vraie réussite !

Chi va piano…

De bout en bout, on compte près de 24 kilomètres à grimper sur une pente de 6,7 %, en moyenne ! Les 163 canassons de l’écurie sont donc mis à forte contribution, d’autant que notre V60 est particulièrement chargée ! La Volvo, pourtant, semble parfaitement à son aise, nous dévoilant un flegme tout scandinave : les freins ne faiblissent pas, la direction précise permet de pointer la corde des virages avec précision et les 5 cylindres grondent à l’unisson lorsqu’il s’agit de s’extraire des courbes ! En bon col alpin, attention toutefois aux cyclistes, fort nombreux !

Et puis, nous avons les caravanes et leurs copains, les motor-homes… Il n’a pas fallu attendre bien longtemps avant d’en encadrer un dans le pare-brise. Et que, lentement mais sûrement, une joyeuse queue leu leu se forme derrière l’escargot vaguement mobile ! Chi va piano… Quasiment à l’arrêt à chaque épingle, on sent son embrayage qui fume ! Pas de problème pour notre part, la boîte auto se charge de lisser notre progression…

Grandiose !

Mais une fois l’obstacle digéré, la grandeur du paysage s’offre alors à nous ! Grandiose… Les cimes des montagnes aiguisent l’horizon. La végétation se fait de plus en plus rare, tout comme la faune. Un arrêt s’impose pour s’imprégner de l’ambiance. Silence total. Pas un oiseau qui chante, pas une cascade qui résonne, pas une feuille d’arbre (et pour cause, on n’en voit aucun !) qui se froisse. Le temps de s’emplir généreusement les poumons et nous voilà repartis.

Le démarreur lambine un poil plus qu’à l’habitude avant de réveiller les 5 cylindres et pour redémarrer, vu la pente ardue, autant ne pas hésiter à enfoncer généreusement la pédale de droite ! Une fois en route, tout rentre dans l’ordre. Epingle sur épingle, la Volvo prouve son homogénéité. A chaque virage, on ne peut s’empêcher d’être époustouflé par le décor ; l’impression qui domine, c’est celle d’être un grain de poivre dans une marmite industrielle…

A pied !

Arrivé au sommet du col, nous décidons de poursuivre l’expédition et prenons la route contournant le cime de la Bonette. Quelques épingles de plus et nous y voilà, 2.802 mètres d’altitude. Encouragés par tant de chiffres, nous vient alors l’idée de grimper cette cime, chose qui n’est possible que pedibus. Une fois hors de la voiture, nous sommes confrontés aux forces de la nature : les rafales de vent sont violentes, le thermomètre a complètement dégringolé et, l’air de rien, grimper sur un talus demande une certaine dépense énergétique. Bon, bien sûr, ce n’est pas l’Everest, mais pour le simple mortel que je suis, habitué aux escapades dans le plat pays, la différence est tout de même notable !

Ça y est, nous sommes sur le sommet. 2.860 mètres. L’instant est impressionnant. Le calme et la sérénité des lieux lui donnent toute sa force. A l’horizon, les cols et autres pointes acérées rythment le décor. La vallée s’étend dans des profondeurs vertigineuses qui nous font retenir notre souffle. A n’en pas douter, notre détour en valait la peine.

Les photos de la Volvo ont été prises au lac du Mont Cénis. Une étape incontournable ! Les autres dévoilent le col de la Bonette.

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: François Piette. Source ©: Volvo.

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