5 raisons de visiter (ou pas…) le salon de l’auto

  • Van den Bogaert Robin
  • 16 janvier 2012

Vous ne vous êtes pas encore rendus dans les palais du Heyzel pour la 90e édition du salon auto/moto ? Voici 5 raisons qui vous pousseront à ne pas manquer (ou, au contraire, à éviter…) le plus grand salon de Belgique.

1. Un tour en électrique

Crédible, la voiture électrique? Durant le salon, vous avez l’occasion de juger par vous-même, au moyen d’un essai sur un petit parcours. Pour cela, vous devez d’abord vous inscrire au guichet du palais 7. Ensuite, vous pourrez vous glisser dans une Opel Ampera, une Volkswagen Golf blue-e-motion ou une Nissan Leaf, pour ne citer que quelques modèles. Il y a au total 27 véhicules électriques disponibles. Durant le week-end dernier, on notait environ 500 tests par jour. Ce sont surtout les deux Renault Twizy qui ont la cote : plus de 420 essais en seulement quatre jours ! Mieux vaut donc réserver à temps…

Renault dispose aussi de sa propre piste d’essai à la Maison du futur à Vilvoorde, à dix minutes de route du salon. Là, vous pourrez tester les Fluence et Kangoo électriques sur un parcours de 7 kilomètres. Une navette vous emmène gratuitement du salon jusqu’à cette piste d’essai. Vous pouvez vous inscrire par internet (ce qui est conseillé) ou sur le stand Renault (palais 5).

2. Découvrir de « nouvelles » marques

Le salon, c’est aussi l’occasion de faire connaissance avec des marques exotiques et peu répandues. Et on ne parle pas uniquement d’enseignes exclusives, comme Rolls-Royce, Maserati, Tesla ou McLaren, toutes situées dans le palais 12.

Connaissez-vous par exemple le constructeur chinois Landwind (palais 9) ? Après un faux départ il y a quelques années, il tente à nouveau sa chance avec le CV9, un monospace compact du genre Renault Grand Scénic, mais affiché au prix d’une voiture citadine (à partir de 12.995 euros). Du premier essai, on se souvient surtout du bruit du moteur et de l’habitacle plutôt étrange, comptant quatre ou six places.

Juste à côté de chez Landwind, on trouve une marque particulière : Mia Electric. Ce constructeur français construit des voitures électriques (citadines et mini-utilitaires). Ce qui est original, c’est que le conducteur est situé en position centrale avant. On grimpe à bord via deux portes coulissantes.

Le stand de Mia Electric (palais 9, donc) est bien plus grand qu’annoncé, car le voisin Saab n’est finalement pas présent au salon. Les constructeurs belges Imperia et Gillet sont également absents.

3. Glisser votre e-card

Les fans de brochure la détestent, mais les visiteurs vite fatigués l’adorent: l’e-card est l’une des plus grandes nouveautés du salon. Elle a été utilisée par 10.000 des 178.900 personnes qui ont visité le salon jusqu’à maintenant. On la reçoit gratuitement à l’entrée ou dans l’un des points de distribution, situés entre les différents palais. Une fois que vous aurez connecté l’e-card à votre compte Facebook ou à votre adresse e-mail, vous pourrez commencer à la remplir.

Avec cette carte électronique, vous pouvez télécharger la brochure d’un modèle en PDF, vous faire prendre en photo aux côtés d’un modèle ou encore participer à des concours. La plupart des stands disposent de bornes e-card. Il suffit de glisser la carte dans ces bornes pour que les infos soient envoyées sur le site du salon.

Pour télécharger les infos, c’est une autre histoire. Vous devez vous rendre sur le site www.autosalon.be/e-card et inscrire le code indiqué sur votre e-card.

Ensuite, vous devez remplir un (trop) long formulaire, plutôt mal foutu : on ne voit pas directement quels sont les champs obligatoires (lors de la première étape, il faut tout remplir, mais ensuite, vous pouvez passer quelques champs jusqu’aux deux derniers écrans). Nous avons par ailleurs dû tout recommencer depuis le début car la date d’anniversaire (!) avait été mal encodée (Un conseil, n’entrez pas la date vous-même, mais utilisez les propositions de l’interface). Gardez aussi à l’esprit que vos données personnelles peuvent être utilisées pour l’envoi de publicités.

Une fois que le formulaire est rempli, vous aurez accès à votre compte personnel, comprenant toutes les informations récoltées lors du salon (photos, films, etc.). Ce n’est pas aussi sympa qu’une vraie brochure, mais ça permet de ne pas rentrer chez soi courbaturé par les tas de papier.

Et en rentrant, ne jetez pas votre e-card à la poubelle. Cette technologie (fournie par la firme Getyoo) pourrait aussi être utilisées pour d’autres événements. Le système est un gadget sympa et prometteur (les salons automobiles de Paris et d’Amsterdam s’y intéressent), mais pas encore totalement au point : l’information sur les stands laisse à désirer, le code n’est pas lisible par tous et l’inscription sur le site est trop fastidieuse.

4. Trouver la réponse à vos questions

L’achat et la vente, l’entretien, la garantie et la fiscalité en matière automobile sont des thèmes plutôt compliqués. Et les changements en ce qui concerne la fiscalité des voitures de société et les taxes de roulage régionales n’ont pas facilité les choses.

Vous n’y comprenez plus rien? Alors, rendez-vous sur le stand de Federauto, situé dans le patio. Une équipe d’avocats (très compétents) vous y attend pour répondre aux questions concernant l’achat d’une voiture neuve ou d’occasion, le code de la route, les assurances, etc. Les conseils sont promulgués gratuitement, à partir de 14h et jusqu’à la fermeture des portes. Une initiative réussie qui aide vraiment le consommateur.

5. Acheter ou regarder

Le salon de Bruxelles est un événement commercial. Et il le reste malgré la fin des éco-primes. Lors du dernier « gros » salon en 2010, 41% des visiteurs avaient l’intention d’acheter un nouveau véhicule. Les importateurs contrent aujourd’hui la fin des primes par leurs propres actions : jusqu’à 4 .000 euros de primes de recyclage chez Peugeot, opération « satisfait ou remboursé » chez SsangYong, 5 ans d’entretien gratuit chez Toyota, etc. De quoi assurément réaliser de belles affaires. Mais sachez que les conditions sont les mêmes chez les concessionnaires qu’au salon.

Les modèles à ne pas manquer ? Les nouvelles Porsche 911, BMW Série 3, Fiat Panda, Volkswagen up ! et Beetle, Audi A1 Sportback, Hyundai i30, Citroën DS5, Mazda CX-5, Mercedes Classe B, Subaru BRZ Concept, etc. Bref, il y a plusieurs bonnes raisons de se rendre à Brussels Expo jusqu’au 22 janvier inclus.

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À propos de l'auteur : Van den Bogaert Robin
Photos ©: Robin Van den Bogaert.

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