Audi RS4 : la passion technologique

  • Piette François
  • 06 avril 2006
RS signifie, depuis 1994 chez Audi : sportivité extrême. La nouvelle RS4 ne déroge pas à la règle avec un 8 cylindres de 420 chevaux et une transmission intégrale de toute dernière génération. Du piment que l’on peut goûter à la sauce berline et, dès cet été, break (Avant) et cabriolet.
FSI
Cœur palpitant de la RS4, le V8 compact à injection directe d’essence dispose d’un potentiel de 100 chevaux par litre. Le FSI utilise le principe de l’injection du carburant dans la chambre à combustion chargé de favoriser l’homogénéité du mélange air/essence. La pulvérisation du carburant exerce également un effet de refroidissement sur les parois des chambres ce qui a permis de relever le rapport volumétrique. La combustion gagne ainsi en efficacité et en rendement.
Haut régime
Le 4,2 litres est aussi un moteur tournant à haut régime. En effet, il peut culminer à 8250 tr/min. À 7800 tr/min, ce V8 de 4163 cm³ délivre 420 chevaux. Pour sa part, le couple maxi de 430 Nm est atteint à 5500 tr/min, mais 90 % de celui-ci est également présent sur la plage de régimes comprise entre 2250 et 7600 tr/min. Ces caractéristiques permettent de jouer sur différents registres et de se laisser enivrer par la sonorité sportive en montant dans les tours.
Sportif
Inutile de dire que cette artillerie affole les chronos. Spontanée, la RS4 berline abat le 0 à 100 km/h en 4,8 s. Le break et le cabriolet ne perdent que 0,1 s au même exercice. Pour la vitesse de pointe, on est limité électroniquement à 250 km/h.
Ultracompact
La technologie ne concerne pas uniquement les performances du bolide allemand. Le bloc est très compact. Un gabarit indispensable pour trouver place sous le capot d’une A4 sans modification de la caisse. Pour réussir cela, les ingénieurs ont repensé l’agencement du V8 et modifié de nombreux éléments comme les pistons et les bielles ou bien en donnant un double flux à la ligne d’échappement.
4 roues motrices
La puissance phénoménale des RS4 passe par la transmission intégrale quattro. Elle adopte d’ailleurs une nouvelle génération qui travaille avec une répartition du couple asymétrique et dynamique. La répartition du couple entre les deux trains de roulement est assurée par un différentiel central autobloquant du type Torsen, sur le principe d’une vis sans fin autobloquante. Lorsque l’état de la route change, la répartition de la force motrice évolue en conséquence pouvant transférer jusqu’à 100 % du couple sur un seul train. En situation normale, il est distribué entre l’avant et l’arrière selon un rapport de 40/60. Compte tenu des contraintes liées à une voiture de cette musculature, le différentiel arrière comporte des nervures de refroidissement supplémentaires.
Boîte six
La transmission utilise une boîte à 6 rapports présentant une commande à débattements raccourcis. Audi indique que ses ingénieurs ont accordé une importance particulière à sa compacité, à sa légèreté et à son confort de passage. L’étagement a été précisément adapté au moteur de la RS4. Et à la conduite virile.
Châssis dynamique
La berline est dotée d’un châssis en aluminium. Comparée à une A4 normale, l’assiette de la RS4 est surbaissée de 30 mm. Sa voie avant est plus large de 37 mm et sa voie arrière de 47 mm. La taille des ressorts et amortisseurs a également été adaptée au comportement sportif de la voiture. L’ Audi RS4 est équipée du système Dynamic Ride Control (DRC), un système d’amortissement non électronique qui compense les mouvements de roulis et de tangage de la caisse grâce à une vanne hydraulique entre les deux amortisseurs opposés, en diagonale. La direction servotronic a elle aussi été remaniée. Et puis, la RS4 est équipée de série de roues de 18 pouces chaussées de pneumatiques 255/40 R18. Des roues de 19 pouces sont proposées en option.
Nettoyage des freins
La RS4 a nécessairement des freins costauds. Pensez donc, elle est équipée de freins à fixation flottante avec des disques perforés et ventilés de 365 mm à l’avant et 324 mm à l’arrière. La ventilation des disques de frein a également été optimisée avec l’installation d’entrées d’air particulières. On trouve aux roues avant des étriers fixes à 8 pistons issus de la compétition et aux roues arrière des étriers flottants monopiston. L’ESP offre une fonction de sécurité supplémentaire avec un indécelable essuyage des disques par temps humide. En effet, les garnitures viennent s’appliquer à intervalles réguliers sur les disques afin de les sécher. Par ailleurs, le système permet deux niveaux de désactivation de l’ESP : le premier se passe uniquement de l’antipatinage ASR, le deuxième désactive complètement l’ESP, y compris l’ASR.
Esthétique
Évidemment, la RS4 ne joue pas la timide avec des éléments esthétiques permettant de la distinguer clairement. Difficile de proposer une liste exhaustive, mais elle bénéficie de passages de roues élargies, d’un pare-chocs RS avec une calandre alvéolée, d’une double sortie d’échappement ovale, de rétroviseurs RS à deux bras (sauf cabriolet), de monogrammes à l’avant et à l’arrière et, pour la berline, un spoiler intégré au couvercle de coffre et aux ailes arrière. Tout cela a aussi un but pratique : les grandes écopes à l’avant de la RS4 optimisent le refroidissement du V8 FSI et la section élargie de la ligne d’échappement réduit la contrepression.
Intérieur sportif
L’habitacle mérite le qualificatif de cockpit. L’aluminium et le carbone y occupent une place prépondérante. Les sièges baquet sont étudiés pour offrir un bon maintien latéral en utilisant des coussins d’appui spéciaux. Aplati dans sa partie inférieure, le volant spécialement développé pour la RS4 est garni de cuir perforé. Propres à la RS4, un indicateur de la température d’huile et un chronomètre compte-tours ont été ajoutés au système d’information du conducteur. Et puis, le huit cylindres se met en branle grâce à un bouton. Juste avant de laisser le conducteur se faire plaisir en utilisant avec intelligence le pédalier en aluminium. Car même si la RS4 possède un package sécurité très complet, il est important de garder à l’esprit que c’est le pilote, d’abord, qui rythme la cadence.
© Olivier Duquesne

Source : Audi
À propos de l'auteur : Piette François

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