BMW Série 3 Coupé : du muscle dès septembre

Des moteurs pointus, une ligne dynamique personnelle et une transmission intégrale en option : la nouvelle Série 3 Coupé ne se montre pas timide. Clairement stylée Béhème, elle ne se distingue pas de la berline uniquement par ses deux portes. L’arrière se démarque aussi avec des optiques bien différentes.

La ligne est racée. Toutefois, on ne reconnaît la filiation Série 3 qu’à l’avant. Parce que de profil et à l’arrière, c’est une autre voiture. D’autant que le caractère d’un coupé se reflète tout particulièrement dans sa silhouette. Ainsi, la BMW Série 3 Coupé joue sur la fluidité par son long empattement, un habitacle fort reculé et une ligne de toit basse filant jusqu’à l’arrière. De leur côté, les passages de roue volumineux aux surfaces modelées sont censés dégager puissance et solidité.

La version Coupé 335i tiendra le haut du pavé avec un moteur essence haute technologie développant 306 ch (225 kW). Ce groupe six cylindres en ligne à twin-turbo, avec injection directe du type High Precision Injection et carter moteur tout aluminium d’une cylindrée de 3 litres profite aussi d’un couple de 400 Nm de 1300 à 5000 tr/min. Il faut parier que le mariage de la suralimentation par turbocompresseur et de l’injection directe essence va extasier les amateurs de sensations fortes. Pour preuve, voici quelques chiffres : 0 à 100 en 5,5 s, reprise de 80 à 120 km/h en cinquième en 6,2 s et vitesse de pointe… limitée électroniquement à 250 km/h. Même si le compteur à bord affiche 280 km/h.

En essence, le client pourra également choisir dès la sortie du modèle, entre deux autres six cylindres, atmosphériques cette fois-ci : le coupé BMW 330i (200 kW/272 ch), le coupé BMW 325i (160 kW/218 ch). Enfin, en Diesel, on pourra se laisser tenter par la 330d de 231 ch (170 kW) avec un couple de 500 Nm. Cette version accélère le coupé en 6,6 secondes de zéro à 100 km/h. Voici l’offre motorisation dans un premier temps, lors de son lancement en septembre. Car, on annonce déjà l’arrivée un peu plus tard d’une 320d, un quatre cylindres. En essence, le modèle d’accès sera sûrement en 2007 une 320i quatre cylindres et on trouvera aussi peut-être une 323i, une autre variante du six cylindres en ligne de 2,5 litres qui débutera sa carrière en Australie.

En alternative à la boîte mécanique à six rapports, le coupé BMW Série 3 peut aussi se doter d’une nouvelle boîte automatique à six rapports. De série, on a forcément une transmission aux roues arrière. Mais, on pourra se laisser séduire par l’option xDrive. Cette transmission intégrale répartit la puissance du moteur de manière entièrement variable sur les quatre roues. Les calculateurs du DSC et du xDrive sont, par ailleurs, inter­connectés sous une forme nouvelle pour fournir une motricité maximale dans toutes les situations.

La BMW Série 3 Coupé se caractérise également par une carrosserie principalement en acier et allégée. En effet, la voiture pèse 10 kg de moins que la berline. Un résultat dû en partie aux panneaux latéraux avant en matière synthétique. De plus, il n’y a pas qu’un seul type d’acier, mais plusieurs nuances en fonction de leur position et de leur rôle pour la stabilité et pour la sécurité. BMW nous promet une rigidité en torsion élevée. Et puis, qu’en cas de collision, des aciers à haute résistance pour les structures porteuses et des zones de déformations permettent une évacuation ou une absorption efficace des énergies subies par la voiture. Prouvant que la sécurité avait une belle place dans le cahier des charges, le nouveau coupé BMW Série 3 est en outre doté en série de phares bi-xénon pour une meilleure visibilité de nuit.

À bord, on est à quatre maximum dans ce coupé se distinguant quand même nettement de la berline. Mais, comme toute BMW, tout est centré essentiellement sur le conducteur. Celui-ci devra simplement appuyer sur un bouton Star pour lancer le moteur. Mais avant, il faut s’attacher et pour cela, on bénéficiera d’un approche-ceinture facilitant le bouclage de la ceinture de sécurité. Cette dernière, fixée sur le montant central fort reculé comme sur tout coupé, est amenée tant au con­ducteur qu’à son passager avant dès qu’ils ont fermé la porte et que la clé a été insérée.

On est assis plus bas qu’à bord de la berline. Normal pour un coupé. Mais cela devrait aussi offrir une meilleure garde au toit à l’arrière. Pour distinguer davantage le coupé, les ouvrants de portes, les poignées, la bride sur le levier de vitesse et les com­mandes des grilles d’aération ainsi que les brides décoratives du volant sport gainé cuir de série affichent une surface chromée de couleur gris perle exclusive. Il en va de même du cache arborant le bouton Start. Un endroit où l’on a déjà envie de pousser avec son doigt.