Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
En voilà une jolie quête ! Mais soyons sérieux : bien des marques font aujourd’hui du plaisir de conduite, leur fer de lance… Mais qu’en est-il réellement, volant en mains ? Alors qu’aujourd’hui la mobilité est devenue un vague concept où il est surtout question de passer le temps dans les embouteillages, la notion de plaisir, dans un contexte automobile, est-elle toujours d’application ? En cette période de salon de l’auto, la question mérite d’être posée…
Evitez les grands axes !
Quitte à éprouver du plaisir au volant, autant que la voiture soit en mouvement ! Evitez donc les grands axes, susceptibles d’être embouteillés, et orientez-vous vers les petites routes désertées. Aussi curieux que cela puisse paraître, la Belgique en recèle un certain nombre ! Pour vous en convaincre, jetez donc un œil sur nos road-books…
Et si c’est sinueux, tant mieux ! Au moins, vous serez concentré sur votre conduite et non sur le réglage de la climatisation ou de la radio… Car c’est bien de cela qu’il s’agit : les voitures sont actuellement truffées de gadgets qui ont tendance à détourner notre attention. Concentrez-vous donc sur le cerceau devant vous, vos vitesses et vos pédales, n’oubliez pas de regardez loin et conduisez tout en souplesse à l’écoute de votre monture !
Le choix de la monture…
C’est indéniable, certaines voitures sont plus gratifiantes à conduire que d’autres… Mais balayons un peu les préjugés : une sportive actuelle est souvent frustrante ! En effet, leurs performances sont en complète inadéquation avec le réseau routier et à respecter les limitations de vitesse, on se retrouve souvent avec l’impression de rouler au ralenti ! Quelle est donc l’utilité de 500 chevaux si vous ne pouvez en exploiter que la moitié, voire le quart ?
Les grandes berlines et limousines accusent souvent un poids trop élevé, affligeant une certaine inertie à la conduite. Pour endiguer ce phénomène, elles s’embarquent d’une kyrielle d’aides électroniques pour tenter de les alléger artificiellement ! Résultat : conduite aseptisée car sous contrôle constant. Frustrant !
Les SUV, quant à eux, pâtissent d’un centre de gravité trop élevé. En cela, les monospaces sont, aussi curieux que cela puisse paraître, souvent plus amusants !
Il nous reste les citadines… Et là réside notre solution ! Légères, relativement dénuées d’électronique et souvent animées par de pétillants trois cylindres essence, elles nous réconcilient avec ce fameux plaisir de conduite ! Etonnant ? Pas forcément, car n’oubliez pas : le poids, c’est l’ennemi ! Les mini bombes, dans le style des Suzuki Swift Sport et Renault Twingo RS, représentent souvent un summum dans le genre !
Quoique… Il y a une autre solution. Si vous êtes à la recherche d’une voiture qui vous procure des sensations à la pelle dès le ralenti, pourquoi ne pas vous orienter vers un ancêtre ? Inutile d’aller chercher les mythiques Lamborghini Miura ou autres Porsche 930 Turbo, des engins d’une rare violence, une petite populaire pourra même faire l’affaire, style Renault Dauphine ou Mini première du nom ! L’idéal ? Une sportive bien rustique des années 50 à 70, ou une petite bombe plus récente, style Peugeot 205 GTI ou Mazda MX-5 NA. Promis, votre permis vous dira merci ! De plus, outre les plaisirs oubliés d’une conduite impliquée, vous aurez même la joie d’apprendre les bases de la mécanique !
Dernière solution : vous avez un champ ? Est-il accidenté ? Armez-vous d’un véritable 4x4 et à l’assaut ! Sinon, se faire construire son propre circuit privé dans le jardin, c’est pas mal non plus, évidemment…
