Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
Pas moins d’une centaine de véhicules effectueront un parcours d’environ 65 km autour du quartier général de Jaguar/Land Rover à Solihull (Grande-Bretagne) en vue de tester les innovations du groupe en matière de conduite autonome et de connectivité. Un test grandeur nature qui s’étalera sur une durée de 4 ans. Parmi les dispositifs testés, nous pointons l’assistant des travaux routiers, qui reconnaît ces derniers à l’avance et guide le conducteur tant dans ces zones de travaux que dans les voies à contresens.
Communication avec les véhicules et l’infrastructure
La connectivité entre les véhicules est un point clé de la conduite autonome. Elle permettra en effet aux véhicules de se communiquer entre eux, avant même d’être visibles aux yeux du conducteur. Cela permettra également d’éviter les embouteillages et les zones de danger. Dans le même ordre d’idée, les véhicules seront également capables de recevoir des informations des infrastructures routières, à commencer par les panneaux et portiques routiers, ainsi que les feux de signalisation. En outre, les conducteurs seront prévenus à l’approche d’un véhicule d’urgence avant même d’entendre ou de voir les sirènes.
Démarrages sûrs
Selon Jaguar/Land Rover, « se rapprocher trop près du véhicule qui précède dans les embouteillages ou aux croisements est l’une des causes fréquentes d'accidents. Les collisions à basse vitesse peuvent également avoir lieu lorsque, pour démarrer, le conducteur enclenche la marche avant au lieu de la marche arrière et percute un mur, une porte de garage ou un véhicule garé ». Le groupe a développé un système baptisé « Safe Pullaway » (démarrage sûr) qui surveille la zone située devant le véhicule. Si un obstacle est détecté et que la manœuvre semble inappropriée, il freine automatiquement et envoie une alerte sonore.
