Lexus GS 2005 : la superbe Geisha des routes

  • Piette François
  • 08 avril 2004
Contrairement aux préjugés occidentaux, une Geisha, qui respecte la tradition ancestrale, est avant tout là pour divertir par la danse, la conversation et le chant. Si en plus elle est jolie, alors le plaisir est divin. Disons que la nouvelle Lexus GS a de quoi divertir et amuser tout en restant magnifiquement digne, efficace et professionnelle. La marque de luxe de Toyota l’a dévoilée lors du dernier salon de Genève. Cette nouvelle GS est une berline sport aux lignes fluides et à l’équipement très complet. Une très jolie voiture attendue au premier semestre 2005 en Europe. Selon M. Kengo Matsumoto, directeur général de la division style de Lexus : « la nouvelle GS illustre notre nouvelle philosophie conceptuelle et ouvre au style Lexus les portes d’un avenir inédit, unique et séduisant. » Pas de polémique possible : les designers se sont surpassés. Voici une berline sport longue, large, basse, dynamique et fluide. Un peu plus longue (16 mm) que la GS actuelle, déjà mignonne, la nouvelle GS a un empattement plus long de 50 mm. Les 4 projecteurs indépendants de la face avant encadrent la calandre à maillage vertical typique de la marque. Le bouclier imposant intègre les antibrouillards tout en renforçant le caractère sportif de la berline. Deux moteurs… essence De profil on remarque que la nouvelle GS a un cœur de félin. La ceinture de caisse est courbe et fluide et laisse deviner un long habitacle. Les flancs débouchent sur des combinés à éclairage à diodes électroluminescentes. Le bouclier arrière est massif tout en laissant apparaître deux sorties d’échappement chromées. À la fois agressive et distinguée, elle fera des ravages sur autoroute. D’autant que la motorisation, uniquement essence, est digne de l’écrin proposé. On aura le choix entre un V8 de 4,3 litres et 281 chevaux et un nouveau V6 de 245 chevaux. Le V8 déjà présent sur la LS est un moteur remarquable qui offre des performances sulfureuses (0 à 100 km/h en 6.2 secondes sur la LS et vitesse de pointe de 250 km/h). Le V6 comme le V8 seront accouplés à une boîte automatique à 6 rapports et commande séquentielle. Confort et sécurité à tous les niveaux La suspension est adaptative et variable. Le conducteur peut affiner le comportement de sa GS grâce à 4 réglages du tarage des amortisseurs allant du mode Normal au mode Sport. En plus, le système VDM de gestion dynamique améliore les performances, la motricité et la stabilité du véhicule. À l’intérieur, outre la place pour les occupants, Lexus a développé une stratégie stylistique alliant proportions, architecture et surfaces. Les instruments, la console centrale, les bouches d’aération, les poignées et les accoudoirs ont été soigneusement intégrés et dotés de finitions en matériaux de haute qualité. Le tout « de façon à générer un graphisme moderne mettant l’accent sur les qualités tridimensionnelles continues de l’espace intérieur ». Bref, c’est classe, quoi ! Au volant on profite aussi d’aides à la conduite comme le système PCS de précollision contrôlé par radar. Cela vise à optimiser l’efficacité des ceintures de sécurités et du freinage d’urgence… et accessoirement de garder ses distances de sécurité. Un contrôle automatique de pression des pneus prévient de tout défaut via un témoin sur le tableau de bord. L’éclairage avant est adaptatif et permet d’illuminer l’intérieur de la courbe. Et puis, on peut ouvrir, fermer et démarrer la voiture sans devoir mettre la clé dans le contact grâce au système intelligent sans clé. Les passagers ne sont pas oubliés avec des nombreux airbags montés de série dont ceux chargés de protéger les genoux du conducteur et du passager avant. Équipement de série pas chiche du tout Tradition japonaise oblige, on n’a pas un lourd catalogue d’options, mais directement une voiture très bien équipée. Ainsi pour pallier une visibilité arrière limitée par les gros montants, la GS reçoit une caméra de rétrovision intégrée. Déjà découverte sur la RX300 testée par Vroom.be en 2003, cette aide est directement disponible avec le système de navigation. Dès que la marche arrière est engagée, l’écran multifonction projette une vue de la zone située derrière la voiture et donne des indications pour les manœuvres de stationnement. Enfin, il semblerait que la V6 sera dotée d’une transmission intégrale, alors que le V8 propulsera la berline via les roues arrière uniquement. En tout cas, Toyota, via Lexus, entend démontrer sa capacité à développer des voitures de luxe adaptées au marché mondial et fonçant sur les plates-bandes de Mercedes, Audi et BMW, notamment. © Olivier Duquesne

Source : Lexus
À propos de l'auteur : Piette François

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