MINI
Voilà l’explication de la croissance généreuse du SUV Countryman chez Mini lors de son changement de génération. Mini lui offre ce petit frère électrique : le crossover Aceman.
Dans ce Monde en perpétuel changement, l’histoire du Range Rover peut sembler assez insolite, pour ne pas dire décalée… Une histoire comme il n’en existe que très peu dans l’univers automobile et qui prouve que les ingénieurs ont su frapper juste, dès le premier essai.
Une histoire longue de 42 ans et qui n’a connu que trois générations différentes. Au salon de Paris, le quatrième du nom sera présenté. Des changements, il y en a, le Range s’adapte malgré lui, à son époque… Révolution technique, mais l’âme de ce baroudeur de luxe est toujours intacte.
Ça tourne !
Les temps sont durs, très durs. Pas seulement en Belgique, mais dans toute l’Europe, voire à l’échelle mondiale. Le marché automobile accuse de solides pertes et voit les ventes sérieusement chuter. Pourtant, dans un contexte aussi impitoyable, Land Rover se porte bien. A merveille, même ! L’Evoque est un vrai best-seller, les usines tournent à plein régime et les ventes mondiales (2012) sont en hausse de… 46% !
La philosophie
Le Range Rover, c’est l’aventurier, le vrai. Pas celui qui porte une barbe de trois jours pour jouer les Indiana Jones de pacotille, mais bien celui qui n’a pas peur de plonger dans les gués, de surmonter les rocailles, voire de traverser le désert. Sa force ? Il ne fait nullement ressentir l’inhospitalité du terrain ! Avec lui, tout est facile, évident. Aussi à l’aise dans les improbables sous-bois que sur le bitume lisse des belles avenues, il affiche une insolente polyvalence qui le rend quasiment unique.
Changer et non bouleverser
Pas facile de succéder à un tel mythe. D’autant que les clients ont demandé à la noble firme de ne pas le changer, mais de l’améliorer. Nuance ! Land Rover est fidèle à son passé, mais a néanmoins décidé de ne pas en être prisonnier. Le style est d’ailleurs explicite : les lignes générales et les proportions sont fidèles au premier des Range, mais l’évolution se niche dans les détails. Le résultat est moderne, dans l’ère du temps, attrayant, mais reste immédiatement reconnaissable en tant que Range. Une belle réussite.
Une ambiance typée !
Dans l’habitacle, c’est toujours aussi chaleureux, savoureux et luxueux. La Range n’en met pas plein la vue, mais titille les sens et charme. Trois stéréos sont proposées, offrant une puissance sonore allant jusqu’à… 1700 Watts ! Cinq places assises ou quatre, c’est nouveau, avec les sièges arrière exclusifs. Cuir Bridge Of Weir (le summum), nobles essences de bois (provenant de sources renouvelables), les matériaux sont vrais et flatteurs.
Structure en aluminium
Le Range, chez Vroom, on a toujours aimé : ses formidables compétences sur et hors routes, son ambiance typiquement britannique, chaleureuse et son allure inimitable. Mais il y avait comme un hic : une masse absolument démesurée (2,6 tonnes !) qui nuisait fortement aux performances et, plus embêtant de nos jours, à la consommation… Land Rover a donc pris le taureau par les cornes et a employé les grands moyens. L’épine dorsale du Range, sa structure, sera désormais en aluminium. La masse est en chute libre : jusqu’à 420 kilogrammes de gagnés !
La partie écologique
Histoire de briser l’image assimilant les gros SUV à de « gros pollueurs », le Range fournit de gros efforts pour la planète : 85 % du véhicule sont recyclables, le moteur TDV6 réduit les émissions de 22 %, la moitié de l’aluminium utilisé provient de sources recyclées et l’énergie employée pour sa construction est drastiquement réduite.
En tout terrain
Le Range n’oublie pas ce qui a fait sa réputation : ses compétences en tout terrain ! Doté du « Terrain Response 2 », il profite désormais d’un mode automatique qui reconnaît les conditions et adapte les lois de suspension, moteur/boîte, hauteur de caisse en fonction. Pouvant rouler dans des gués de 0,9 m de profondeur, il est tout aussi capable de se promener à plus de 4500 mètres d’altitude.
Sa hauteur réduite n’empêche pas sa garde au sol de légèrement progresser. Sa suspension pneumatique autorise des débattements atteignant 195 mm de différence entre les deux niveaux extrêmes ! Notons également les mouvements de roues, atteignant presque 600 mm, ce qui est environ 15 % de mieux que le meilleur de ses concurrents. Enfin, son angle d’attaque est de 34,7 degrés, pour un angle de sortie de 29,6 degrés.
Les moteurs
Trois moteurs seront proposés, dans un premier temps. Commençons par celui qui nous intéresse le plus : le TDV6. Un moteur V6 diesel déjà connu des autres modèles du groupe, et qui affiche 258 chevaux pour une cylindrée de 3 litres. Capable de performances similaires à l’ancien Range TDV8, il n’émet que 196 g CO2/km.
Le TDV8, quant à lui, est toujours présent et progresse légèrement : ce V8 diesel de 4,4 litres, développe 339 chevaux pour… 700 Nm de couple ! Le 0 à 100 km/h est alors expédié en 6,9 secondes. Ses émissions sont annoncées à 229 g CO2/km. Enfin, l’omnipotent V8 compresseur essence est toujours de la partie : 510 chevaux, 5,4 secondes pour le 0 à 100 km/h et 322 g CO2/km.
Une version hybride !
La grande nouveauté, c’est l’apparition d’une version hybride… diesel ! Utilisant le TDV6 comme moteur thermique, elle promet une puissance combinée de 338 chevaux, une consommation de 6,3 l/100 km et des émissions de CO2 de 169 g/km ! Land promet qu’aucun compromis n’handicape les performances en tout terrain, ni la fonctionnalité. Les batteries sont au Lithium-Ion.
