Dans le patio du salon de Bruxelles, Porsche proposait deux grandes nouveautés, la Cayman S et la première presque mondiale Cayenne Turbo S car présentée en même temps que Detroit. Si la Porsche Cayenne Turbo S est un monstre destiné à un public restreint, la Cayman S attirera nettement plus d’amateurs. Porsche aurait pu se contenter d’une version coupé de la Boxster, mais la maison de Stuttgart a préféré faire quelque chose de nouveau, à mi-chemin entre la Boxster et la 911. La Cayman S n’est pas vraiment un modèle qui était indispensable à la gamme. Pourtant, au vu des premières commandes, il semble séduire un grand nombre de personnes. Il faut dire qu’il a trouvé une place intéressante dans la gamme avec un niveau de prix entre le roadster et le coupé mythique de la marque. Voiture reconnaissable La partie avant est dominée par des prises d’air généreuses. Les optiques avant rappellent celles de la Boxster, hormis les antibrouillards ronds. Le regard est bien celui d’une Porsche et le dessin du capot allonge la face avant. Les ailes jouent leur rôle de muscles saillants dévoilant la sportivité du modèle. Jeu complexe de lignes En véritable coupé, la ligne est tendue depuis le bouclier avant jusqu’à la poupe. En arrivant au montant de la lunette arrière, on note un changement très net des courbes avec l’apparition de lignes concaves pour donner du galbe. Un aileron arrière se déploie à partir de 120 km/h. Autre caractéristique du modèle : le hayon donnant accès à un espace de chargement plutôt généreux et qui complète celui de la malle à l’avant. Boxer Ce coupé est clairement une Porsche, c’est indéniable. En position centrale arrière, le flat-six de 3,4 litres développe 295 ch. Il dispose d’un système de calage variable de l’admission et de la levée des soupapes VarioCam Plus. Avec cette cavalerie, cette Cayman S réussit le Tempo 100 en 5,4 s. Ce n’est donc pas un modèle bradé, mais un vrai bolide à forte identité. © Olivier Duquesne Photos : © Lionel Hermans | Vroom.be

Source : Porsche