Essais

perfs en hausse, conso en baisse

Petite compacte bourgeoise, la Série 1 se voit maintenant proposée en version à 3 portes. Une déclinaison un peu plus exclusive et qui se donne des faux airs de coupé, avec ses portières sans encadrements. Mais là n’est pas la seule nouveauté. Sous le capot, les moteurs ont vu leurs puissances grimper et leur consommation baisser, grâce au fameux système Efficient Dynamics.
  • Piette François
  • 22 octobre 2007
  • BMW
Avantages et inconvénients
  • Consommationé
  • Ergonomie
  • Performances
  • Plaisir de conduite
  • Position de conduite
  • Tenue de route
  • Habitabilité arrière
  • I-drive et commande de clignotant énervants
  • Tarif très salé
  • Équipement chiche

Style

Torturée pour certains, agressive pour d’autres, les avis concernant la robe de la série 1 sont tranchés. Mais son long capot, son arrière court et ramassé, et ses roues jetées aux quatre coins font sa spécificité. Mais bon, les goûts et les couleurs…

Motorisations

Le 2 litres diesel voit donc sa puissance revue à la hausse et atteindre maintenant 177 chevaux. Une valeur phénoménale pour un moteur diesel de cette cylindrée et qui passera à 203 chevaux avec l’arrivée de la 123d. Une version plus raisonnable, la 118d, est toujours disponible au catalogue, avec 136 (version fiscale) ou 143 ch.

Mais la législation en Belgique étant ce qu’elle est, la mécanique de la 120d peut être bridée sur simple demande et la puissance passe alors à 163 chevaux. Une différence de 14 chevaux, imperceptible ou presque sur la route, mais qui permet de réaliser une belle économie avec la TMC. Notre exemplaire était d’ailleurs modifié de la sorte.

Le couple de 350 Nm à 1.750 tr/min, lui, ne bouge pas. Dotée de la boîte automatique optionnelle, notre voiture d’essai ne possédait donc pas la fonction start and stop, qui permet d’abaisser encore la consommation en ville. En revanche, le système Efficient Dynamics, qui permet de récupérer l’énergie perdue, est bel et ben présent sur toutes les Série 1 à 4 cylindres.

A l’usage, ce groupe a véritablement l’âme d’un sportif. Souple, il n’hésite pas à pousser sur toute sa plage de régimes… Et fort avec ça ! La boîte automatique à 6 vitesses qui peut lui être associée contribue à cet excellent constat, avec des passages de rapports doux et rapides. Intelligente et calme en mode normal, la gestion devient plus incisive en mode sport, en rétrogradant au freinage. En somme, une vraie perle. La consommation moyenne n’aura pas dépassé les 7 litres, ce qui est un excellent résultat au vu des performances de cette bombinette.

Comportement routier

Seule compacte propulsion du marché, la Série 1 est un régal à conduire et en particulier sur un itinéraire sinueux. Son comportement est équilibré, sain, efficace et répond au doigt, à l’œil et même au pied ! Certes, sur chaussées détrempées, mieux vaudra modérer son pied droit sous peine de faire de jolies figures, mais l’ESP (entièrement déconnectable) veille au grain. Pour diriger le tout, la direction (assistée électriquement) ne mérite que des éloges, grâce à sa précision et à son calibrage idéal. Quant aux freins, efficaces et puissants, ils sont au niveau des performances.

Confort

En bon produit germanique, la Série 1 est plutôt fermement amortie. La sellerie étant dans le même genre, il s’agit d’un confort différent de celui proposé par les Françaises. Ici encore, c’est vous qui voyez… L’ergonomie est typée BMW, à savoir avec des commandes tombant idéalement dans la main. Seul l’i-Drive, encore lui, est toujours aussi complexe à utiliser.

Ajoutons une mention spéciale pour la position de conduite, avec des réglages suffisamment amples que pour s’asseoir au plus près du plancher ou du ciel de toit… L’habitabilité est très bonne à l’avant, logiquement plus mesurée à l’arrière. L’accès n’y est d’ailleurs pas des plus facile. Quant au coffre, son volume est assez quelconque pour la catégorie.

Tarifs et équipement

C’est ici que ça se corse. Pour s’offrir les joies de cette propulsion équilibrée et performante, ce sont quelque 27.100 € qu’il faut débourser… Glups, la pilule passe difficilement ! Pour ce prix, BMW vous offre les jantes alliage en 16 pouces, l’ESP avec antipatinage, l’ordinateur de bord, la radio CD,... Grosse lacune : la climatisation, en supplément !

Au rayon des options, les possibilités sont nombreuses ! Commençons d’abord par la climatisation (1.000 € pour la manuelle, 1.565 € pour l’automatique), le cruise control (265€), les capteurs de recul (430 €), les jantes de 17 pouces (470 €), le toit ouvrant (1.000 €) et l’excellente boîte automatique à 2.140 €. Quant au GPS, les prix vont de 1.865 à 2.595 €.

Conclusion

Cette BMW Série 1 est sans doute la compacte la plus agréable à mener. Vive, performante en diable et à la tenue de route gratifiante, elle apporte une grosse dose de fraîcheur dans ce segment. Soulignons aussi les efforts de BMW ayant permis d’obtenir des valeurs de consommation en baisse pour des performances en hausse. Dommage que le prix à payer soit si élevé…

BMW

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À propos de l'auteur : Piette François
Photos ©: Manufacturer, François Piette. Source ©: BMW.

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