Porsche
Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.
L’introduction du communiqué de presse nous met directement dans l’ambiance : « le break le plus intelligent jamais construit par Mercedes ». La toute nouvelle Classe E Break est de plus, lancée exactement 50 ans après la toute première Mercedes break. Qu’ont-ils appris, ces Allemands, durant un demi-siècle ?
L’époque est intéressante pour les voitures du segment E : Volvo nous a surpris en début d’année avec sa brillante V90, BMW arrive bientôt avec la future génération de sa Série 5 et Mercedes lance sa toute nouvelle Classe E break. Si nous mettons la Volvo un instant de côté, l’Audi A6 Avant sera bientôt la plus âgée du trio germanique.
Les cartes sont donc totalement redistribuées et Mercedes applique la stratégie utilisée par les deux autres marques allemandes premium : le design de la Classe E est globalement basé sur celui des Classe C et Classe S. Pour ce break, les choses ne vont d’ailleurs pas autrement : nous y voyons sans mal une Classe C Break agrandie. Et pas qu’un peu : les dimensions de cette Classe E Break sont conséquentes : 4,93 m de long, 1,48 m de haut et 1,85 m de large. Un vaisseau amiral imposant pour les petites rues…
Ces dimensions promettent également un volume de coffre qui a de quoi satisfaire les plus exigeants. Mercedes annonce par ailleurs « le plus grand coffre de son segment », avec 640 litres avec banquette arrière relevée (contre 565 litres pour l’Audi A6 Avant et 560 litres pour les BMW 5 Touring et Volvo V90). Ce volume grimpe à 1.820 litres banquette rabattue. Cela peut se faire électriquement, via des boutons dans le coffre et sur les côtés des dossiers. Ces mêmes dossiers peuvent s’incliner sur dix différentes positions pour prodiguer encore 30 litres de volume de coffre supplémentaires. Un hayon électrique est par ailleurs, de série.
Les passagers ont eux aussi, suffisamment d’espace : à l’arrière, il y a plus que suffisamment d’espace pour la tête et les jambes, et à l’avant, en option, il est possible de chouchouter les passagers avec des sièges réglables électriquement, chauffants, ventilés et avec fonction massage. Deux grands écrans dominent le tableau de bord : un pour le combiné d’instruments et un autre pour le système multimédia. L’ergonomie du système multimédia Comand est améliorée par rapport aux générations précédentes, mais certains menus pourraient être encore plus clairs.
Si les Suédois ont une grande réputation en matière de véhicule sûr, Mercedes semble avoir plus que rattrapé son retard : toutes les dernières inventions en la matière sont disponibles et le régulateur de vitesse adaptatif avec assistant dans les embouteillages voit son rayon d’action élargi. La voiture peut en effet, vous aider changer de bande de circulation. Ou alors, est-ce vous qui aidez la voiture ? La voiture peut également se garer toute seule, via une application sur smartphone.
La Classe E Break est disponible avec deux moteurs 4 cylindres essence (E200 de 184 ch et E250 de 211 ch) et un 4 cylindres diesel (E220d de 194 ch). A la fin de l’année arriveront un moteur 6 cylindres essence (E400 4MATIC de 333 ch) et deux moteurs diesel (E200d 4 cylindres de 150 ch et E350d 6 cylindres de 333 ch). Tous les moteurs sont accouplés de série à une nouvelle boîte automatique à 9 rapports.
Les Allemands ont également pensé à ces trois lettres : en attendant la Mercedes-AMG E63, vous pouvez vous rabattre sur la E43. Celle-ci ne propose pas un V8, mais un V6 de 3 l et 401 ch. En combinaison avec son châssis retravaillé, sa transmission intégrale et sa boîte auto à 9 rapports, elle se positionne comme un break particulièrement performant, à l’instar d’une Audi S6.
Nous avons d’abord essayé la E220d. Ce nouveau moteur, l’entrée de gamme provisoire en diesel, sera chez nous un choix populaire. Souple et puissant lors des reprises, il est nettement plus silencieux que son prédécesseur et se voit admirablement secondé par la boîte automatique. La E250 au moteur essence, en dépit d’une puissance supérieure, offre des prestations similaires à cette dernière. Il n’y a donc pas vraiment matière à hésiter entre les deux, surtout si vous effectuez de longues distances. Avec la suspension pneumatique optionnelle, le confort d’amortissement est naturellement princier. Mais même si vous n’optez pas pour cette luxueuse option, sachez que le break possède une suspension arrière que l’on pourrait considérer comme pneumatique.
La Mercedes-AMG E43 est naturellement plus fermement suspendue, mais elle ne perd toutefois pas son confort de vue. Le V6, le cœur palpitant de cette AMG, est un joyau : puissant et musical. De grip, cette Mercedes n’en manque pas grâce à la transmission intégrale (qui privilégie l’essieu arrière), mais la masse de cette Classe E se fait tout de même ressentir…
La E220d break est au catalogue de Mercedes à partir de 52.272 €. Les moteurs essence coûtent quant à eux 51.062 € (E200) et 51.667 € (E250). La Mercedes-AMG E43 coûte évidemment un peu plus : 81.917 €. L’équipement de série est riche et comprend la suspension arrière pneumatique, le hayon électrique, le freinage d’urgence avec détection de piéton, la détection de fatigue, le régulateur de vitesse, la climatisation automatique, etc. Mais à bien regarder la liste d’options, on se rend rapidement compte que la carte des prix est typiquement allemande. Si vous désirez équiper votre Classe E break comme un salon roulant, ce qui est évidemment un must, vous irez rapidement chercher dans les 70.000 €…
Mercedes a évidemment la recette gagnante pour faire de son break un modèle à succès : voici la bonne combinaison entre habitabilité, confort de roulage et luxe. Avec son offre en brillants moteurs d’accès, la Classe E Break peut sans problème affronter droit dans les yeux les concurrentes du segment E. Elle a d’ailleurs tous les atouts en main pour régner sur elles. Nous sommes tout de même curieux de voir ce que BMW proposera avec sa future Série 5 Touring…
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