Smart
Le SUV coupé et électrique Smart #3 est plus que la simple déclinaison au toit fuyant de la #1. Mais est-il pour autant plus alléchant que sa petite sœur ?
Tout neuf !
Si sa cylindrée est comparable aux autres moteurs diesel de la marque, la comparaison s’arrête là. En effet, ce nouveau moteur de 2,1 l annonce 204 chevaux à 4.200 tr/min pour un couple de… 500 Nm ! Gage de souplesse, cette valeur est disponible entre 1.600 et 1.800 tr/min ! Un tel rapport cylindrée/couple est tout simplement édifiant ! Pour la transmission, le constructeur donne le choix entre une boîte manuelle à 6 rapports ou une boîte automatique à 5 rapports.
Performances stupéfiantes
Pour un moteur diesel de cette cylindrée, les performances annoncées sont remarquables : 0 à 100 km/h en 7 secondes et il lui faut une bride à 250 km/h pour le stopper dans son élan !
Euro 6
Mais le véritable tour de force, c’est de réussir ces performances tout en ne consommant que 5,2 l/100 km (en valeur annoncée) et en ne rejetant que 132 g/km ! Il faut de surcroît ajouter que l’ensemble n’est pas léger : avec ce nouveau moteur, la masse globale atteint, à vide, 1.645 kg ! Le constructeur a par ailleurs annoncé que si ce moteur répond d’ores et déjà aux normes Euro 5, il a le potentiel pour répondre aux normes Euro 6. Pour arriver à des résultats si honorables, Mercedes avoue avoir touché à l’aérodynamisme du véhicule. Les pneus et la pompe de direction assistée sont également spécifiques.
Sur la route
Quel punch ! Peu importe le rapport engagé et le régime moteur, la poussée est toujours franche et continue ! Ce moteur est une véritable perle ! Son grondement caractéristique est remarquablement étouffé à vitesse stabilisée, nous sommes chez Mercedes après tout, et ne se fait entendre qu’en charge.
Un indicateur de changement de rapport conseille le conducteur quant au moment opportun de passer au rapport suivant ou précédent. A suivre ses ordres, on ne dépasserait quasiment jamais 2.000 tr/min ! Et en pratique,… C’est bel et bien le cas ! La souplesse de ce moteur est telle qu’il est tout à fait envisageable de rester sur le sixième rapport du matin au soir ! Pourtant, il est pleinement capable d’envoyer balader l’aiguille du compte-tours dans la zone rouge, sans pour autant donner l’impression de s’essouffler !
Homogène…
Ce moteur se profile comme l’allier parfait du châssis. Remarquablement équilibré, ce dernier encaisse sans broncher toute la cavalerie du moteur ! Il faut dire qu’il est prévu pour supporter les coups de butoirs du titanesque V8 6.2 l de la variante AMG ! Précise et vive, tout en restant facile et saine, la Classe C s’apprécie donc particulièrement avec ce moteur, qui permet d’exploiter les excellentes ressources des trains roulants. Cerise sur le gâteau ? Le confort est digne du blason, resté « germaniquement » ferme, mais parfaitement tolérant vis-à-vis des ornières de nos routes.
A la pompe
La souplesse du moteur permet donc de se contenter des régimes les plus faibles, ce qui est tout bénéfice pour la consommation ! A la pompe, nous avons relevé une moyenne de 7,1 l/100 km, ce qui est une véritable performance ! En ville, ce chiffre peut grimper à 8 litres, alors que sur route, il est tout à fait possible de descendre largement sous la barre des 6 litres ! Un pied droit un tant soit peu attentif m’a même gratifié d’un étonnant 5,3 l/100 km !
Tarifs
A 39.930 €, la C 250 CDI n’est pas exactement bon marché. Elle s’affiche à 7.500 € de plus qu’une 200 CDI « de base ». Comme d’habitude, le tarif peut allégrement s’envoler si l’on penche du côté de la – très - longue liste d’options !
