Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
Ceux qui ont connu la vraie Mini (les vieux, quoi!) qui a promené pendant plus de quarante ans ses 305 cm sur nos routes et dans nos villes ont toujours eu un peu de mal avec les dimensions des Mini actuelles. Ce ne sera plus le cas avec l'étonnant concept car que la marque dévoile à Genève, qui renoue avec les principes audacieux d'Alec Issigonis, le génial créateur de la Mini en 1959.
342 cm
D'une longueur de 3,42 mètres, la Rocketman propose trois + une places, sous une ligne très typée Mini, reprenant même pour le design des portes une ébauche des charnières apparentes de la Mini de 1959. Ces portes marquent particulièrement l'originalité de ce concept-car. Articulées un peu comme l'étaient celles de la Renault Avantime, elles facilitent l'accès sans prendre trop de place latéralement, idéal en ville ou dans les parkings. L'accès est d'autant facilité que ces portes intègrent une partie du plancher, qui est découpé jusqu'à l'aplomb des sièges, une bonne idée qu'on aimerait voir en production.
Ouvrants innovants
Pour l'arrière, les concepteurs ont divisé le hayon en deux parties, le panneau supérieur qui s'articule en profondeur sur le toit, tandis que le panneau inférieur s'ouvre tel un tiroir, l'idée étant de laisser le tiroir ouvert (mais recouvert!) pour augmenter la capacité de transport lorsque trois ou quatre personnes remplissent l'habitacle, une astucieuse interprétation de la malle de coffre des anciennes Mini, articulée vers le bas et pouvant rester ouverte grâce à la plaque minéralogique montée sur charnières! Le toit, inhabituel puisqu'il est réalisé en verre structuré par des barres symbolisant l'Union Jack, est serti de lumières LED.
Trois litres
La structure de la voiture fait largement appel au carbone qui transparaît dans le design extérieur et intérieur de la carrosserie, en créant la base d'une conception allégée. Le moteur, inconnu à l'heure actuelle (un trois cylindres?), intégré à la structure légère, devrait tendre vers des chiffres de consommation de l'ordre de trois litres aux cent kilomètres.
Connectivité
L'intérieur reprend les grands thèmes du design cher au constructeur, mais dans un esprit plus dépouillé. La connectivité de la voiture a été soignée, avec des fonctions d'un type nouveau et des commandes avant-gardistes regroupées au volant, dont un trackball. Les services basés sur Internet pour la communication, la navigation interconnectée et un programme de divertissement peuvent être étendus presque sans bornes. L’unité de commande pour les fonctions de confort et de connectivité intégrée dans l’instrument central est amovible. Il est ainsi possible de la configurer sur l’ordinateur à la maison avant le départ, afin de transmettre en tout confort de nouveaux fichiers musique, une destination pour la navigation ou bien des coordonnées pour la communication mobile et l’utilisation d’Internet à bord de la voiture.
Une vraie Mini
Il est rafraîchissant de voir la marque renouer avec les principes fondateurs de la Mini originelle. Innovante en tous points, elle répondait de façon intelligente et astucieuse à de nouveaux enjeux, offrant dans un minimum d'encombrement un maximum de place, d'efficacité et de plaisir de conduire. La Mini Rocketman Concept semble en avoir plus tiré la leçon que ses consœurs au sein du groupe actuel et peut plus fièrement se revendiquer de son patronyme qu'une Mini Countryman dont on peut se demander ce qu'elle a de "mini"! Espérons voir rapidement se concept dans les showrooms de la marque!
