Salon de Bruxelles 2011 : Les roadsters

Non, ce n’est certes pas encore la bonne saison pour rouler cheveux au vent (quoique…), mais cela ne nous empêche pas de nous évader ! Et question évasion, le roadster est l’arme absolue contre l’ennui. Conçu pour procurer du plaisir et encore du plaisir, le roadster se conjugue à maximum deux personnes et fait de la sportivité un art de vivre, plutôt qu’une quête absolue.

Quelques absentes

S’il était jadis principalement britannique, le roadster est aujourd’hui souvent germanique. La nationalité a changé, mais le concept reste le même : un long capot, un moteur généreux, des roues arrière motrices (généralement), deux sièges et roulez jeunesse ! S’il était auparavant uniquement question de capote souple pour protéger les occupants des éléments de la nature, la Mercedes SLK a inauguré une nouvelle voie en 1996, avec un toit en dur repliable. Une idée brillante (même si pas toute neuve) et qui a transformé la belle teutonne en best-seller ! La SLK est malheureusement absente du salon… Et pour cause : la toute nouvelle mouture vient d’être présentée à Détroit !

Parmi les autres roadsters absents du salon, épinglons les Audi TT et Porsche Boxster. On l’ « M » ! La nouvelle BMW Z4, en revanche, est bien présente elle ! Aujourd’hui équipée d’un toit en dur rétractable, la Z4 se décline en une nouvelle variante, baptisée sDrive35is. Une appellation un brin rébarbative, car la belle aurait tout simplement pu s’appeler « M » ! Sous la capot, le 6 cylindres en ligne biturbo essence de 3 l est poussé à 340 chevaux : les performances sont à l’avenant, avec un 0 à 100 km/h en 4,8 secondes ! Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas de la variante économique : comptez 58.450 € en prix de base. Un dernier regret : la boîte automatique à double embrayage, efficace certes, mais imposée…

A l’autre bout de l’échelle…

Non, les roadsters ne sont pas réservés à une certaine élite financière ! Mazda continue d’ailleurs de le prouver avec sa MX-5, qui fait un véritable tabac depuis plus de 20 ans. Propulsion, moteur de 1.8 ou 2.0 l, toit en dur ou souple, une ligne suggestive et… c’est à peu près tout ! Pas de fioriture, pas de gadget inutile, juste vous et la mécanique, pour une interaction incroyable. Un concept qui continue de cartonner !

Toujours trop cher ? Renault a la solution : la Wind ! Récemment présentée, ce modèle est basé sur la Twingo et en reprend d’ailleurs deux moteurs à essence. Le châssis a été peaufiné aux petits oignons (surtout sur la 1.6 l) et les performances sont très correctes ! Le plaisir est donc bien au rendez-vous, même si on regrette une finition un peu bâclée, des turbulences fort présentes et un prix malgré tout élevé.