TD2000, la réplicante, en Europe

Prenez une réplique de MG TD, mettez-lui un moteur japonais et vous obtenez la TD 2000. Cette voiture malaise (de Malaisie) arrive en Grande-Bretagne. Terre d’origine du modèle dont elle s’inspire largement.

MG, on le sait, est passé de vie à trépas. Les Anglais n’ont plus que leurs yeux pour pleurer en attendant que les Chinois désormais propriétaires de la marque relance la mécanique. Les artisans sont presque tous passés à l’étranger, que ce soit des Allemands, des Russes ou des Maltais.

Pourtant, les voitures à l’anglaise font encore rêver. La preuve avec cette TD 2000 construite par TD Cards sur base d’un modèle identique vendu en Australie dans les années ‘80. Depuis l’an 2000, année de sa commercialisation, 250 personnes ont été séduites. Et ce mois de mai, 6 en Grande-Bretagne, par le biais d’un importateur qui n’a pas froid aux yeux.

Sous le capot de cette propulsion deux places typée années 50, on retrouve un moteur japonais, Toyota pour ne pas le cacher, de 1998 cm³ de 130 ch (98 kW). Ce quatre cylindres en ligne, monté longitudinalement, développe 180 Nm à 4400 tr/min. On a même le choix entre une boîte manuelle à cinq rapports d’origine japonaise ou une boîte automatique à quatre rapports australienne. Son châssis est issu d’une réplique des années 80. Ce roadster pesant 970 kg environ, on peut espérer un peu de piment au volant. Pourtant, le fabricant ne donne aucune informations sur l’accélération et la vitesse maximale.

Car si l’on retrouve le design de la MG Midget produite de 1949 à 1953, la mécanique n’a plus rien à voir avec celle des fifties. Ici, on se démarque juste par une carrosserie et un habitacle au style britannique avec sa finition et ses roues à rayon. Pour le reste, on conduit une voiture moderne, répondant aux critères d’homologation des pays où elle est importée comme l’Australie et le Royaume Uni. Ceci dit, elle est toujours construite à la main, comme au bon vieux temps.

© Olivier Duquesne