Le compte à rebours a égrené ses dernières secondes hier dans la soirée. A Turin, c’est une véritable fête qui a été organisée pour annoncer l’arrivée de la nouvelle petite Fiat. Le service marketing a bien travaillé, cela s’est déroulé précisément 50 ans jour pour jour après la présentation de la 500 première du nom. Rappelons que, contrairement à son aînée qui était une propulsion à moteur arrière, la nouvelle repose sur une plate-forme de Panda. Deux moteurs sont prévus pour le lancement : le 1.3 Multijet diesel de 70 chevaux et un 1.2 essence de 69 chevaux. Plus tard, la version Abarth arrivera sur le marché équipée du 1.4 essence 16V de 100 chevaux. Signalons enfin que ces trois motorisations respectent les normes Euro 5, soit deux ans avant l’entrée en vigueur. Question personnalisation, la 500 fait fort : quatre niveaux de finition sont prévus lors du lancement ainsi douze teintes de carrosserie, dont six "vintage", qui évoquent les années 50 et 60 ; quinze habillages intérieurs, dont les Cordura et Cuir Frau ; neuf hantes ; 19 stickers, soit un total de 549.936 variantes. Sans oublier les cent accessoires expressément dessinés pour la Fiat 500. Parmi les plus originaux, signalons le diffuseur électrique de parfum d'ambiance ; les caches colorés et personnalisables de la clé de contact. Fiat insiste aussi sur la sécurité passive de sa nouvelle puce, avec, pour la première fois, une voiture compacte (3,55 m) conçue pour s'adjuger les 5 étoiles EuroNCAP et, selon les dirigeants, prête à relever le défi des 6 étoiles, dès que la nouvelle notation sera appliquée. Notons la présence de sept airbags de série (dont le knee-bag) et la disponibilité d'un ESP évolué sur toutes les motorisations (de série sur le 1.4 16v 100 ch).