Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
Si la plastique agressive de cette version laisse augurer d’une motorisation frisant les 500 chevaux sous le capot, sachez qu’il n’en est rien. Le groupe motopropulseur ne change pas et est repris tel quel de la Jaguar XKR. En d’autres termes, il s’agit donc de ce bon vieux V8 de 4.2 l développant 420 chevaux grâce à l’apport d’un compresseur. Si la vitesse de pointe progresse (de 250 à 280 km/h), c’est simplement dû au limiteur électronique, passablement débridé… Pour la forme, les vocalises de la bête sont rendues plus caverneuses par le biais d’un échappement revu.
Là où les changements se font véritablement sentir, c’est sous cette plastique flatteuse : tout d’abord, la suspension adaptative CATS a été repensée, avec au passage, de nouveaux combinés ressorts/amortisseurs, de nouvelles barres antiroulis, une assise rabaissée de 10 mm, une crémaillère de direction plus directe,… Le freinage n’est pas en reste et les disques ont sérieusement forci !
Extérieurement, les jantes de 20 pouces permettent de reconnaître facilement le modèle. Mais là n’a pas été la seule modification cosmétique : le becquet arrière est plus imposant, les jupes sont rendues plus agressives et la peinture est spécifique. Dans l’habitacle, Jaguar oblige, l’ambiance est au sport, avec des boiseries en noir laqué, un cuir de haute qualité et une chaîne hi fi pouvant exploser le vitrage à volonté…
En somme, une multitude de modifications destinées à donner du fil à retordre à l’ex sœur ennemie : l’Aston Martin V8 Vantage… Mais dépêchez-vous, cette série spéciale ne sera produite qu’en 200 exemplaires, tous destinés à l’Europe…
