Les 5 secrets de la Mercedes 300 SL

Certains experts la considèrent comme la première supercar au monde. Avec ses performances hallucinantes pour l’époque (240 km/h en 1954 !), la 300 SL est rentrée par la grande porte au Panthéon des plus belles automobiles, ce qu’elle n’a pas manqué de saluer de ses portes « papillon »… Mais connaissez-vous vraiment tout de cette légende sur roues ? En voici 5 secrets…
  • Christiaens  Jean-Francois Christiaens Jean-Francois
  • 03 juillet 2020
  • Divers

Après les 5 secrets de la Citroën 2 CV, de la Fiat Nuova 500, de la Mini classique, de la VW Golf , de la Porsche 911 et de la Ferrari 250 GTO, continuons notre petite série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : la Mercedes 300 SL.

 

1.      Mercedes n’avait aucune intention de la produire !

Les 5 secrets de la Mercedes 300 SL

1952. Mercedes remporte une éclatante victoire à la Carrera Panamericana avec la W194. L’allure fuselée et les performances éblouissantes de cette voiture de course donnent des idées à un certain Max Hoffman, importateur américain de voitures européennes de prestige. Mercedes se montre un peu réticent à l’idée de commercialiser cette voiture mais Max Hoffman, flairant le bon coup, en commande… 1.000 exemplaires ! En 1954, la voiture est présentée au salon de… New York, signe que la marque visait d’abord la clientèle américaine !

2.      Une injection d’avion de chasse

Les 5 secrets de la Mercedes 300 SL

Sous le capot de la 300 SL, on retrouve une mécanique qui peut paraître bien menue aujourd’hui : un 6 cylindres en ligne de 3 litres. Pour lui trouver des chevaux, les mécaniciens lui ont greffé une injection mécanique directe, une première sur une voiture de série. Mais ce qui est moins connu, c’est que cette injection était dérivée de celle qui équipait les Messerschmitt de la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi paré, le gros 6 cylindres délivrait 215 chevaux à 5.800 tr/min. Notez également la lubrification par carter sec.

3.      Un essieu arrière meurtrier

Les 5 secrets de la Mercedes 300 SL

Pour des raisons de… confort, Mercedes a opté pour un essieu arrière oscillant. Hélas, les variations de carrossage de ce système pouvaient engendrer de très fortes frayeurs en cas de « lever de pied » dans les virages…

4.      Des portes magnifiques… Mais épouvantables au quotidien !

Les 5 secrets de la Mercedes 300 SL

Le châssis tubulaire et les énormes seuils de porte ont imposé à Mercedes ce choix de portes, à ouverture « papillon ». Aussi spectaculaires soient-elles, ces portes étaient un calvaire au quotidien : outre un accès à bord franchement acrobatique, ces portes interdisaient l’utilisation de fenêtres descendantes. Oui, la 300 SL était un four ! De plus, en cas de pluie, toute l’eau tombée se déversait sur la tête des occupants de la voiture ! Enfin, les personnes de petite taille avaient un mal fou à fermer la porte…

5.      Un roadster bien plus abouti

Les 5 secrets de la Mercedes 300 SL

Lancé à la suite du coupé, en 1957, le roadster est un peu moins recherché aujourd’hui, car forcément dénué des portes « papillon ». Pourtant, son essieu arrière amélioré, l’aération de l’habitacle et les freins à disques introduits en 1961 en faisaient une bien meilleure voiture.

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Christiaens  Jean-Francois
À propos de l'auteur : Christiaens Jean-Francois Jean-François Christiaens est journaliste automobile depuis 2005. Passionné par tout ce qui roule, il prend autant de plaisir à découvrir une voiture électrique que de rouler dans une hypercar. Mais son cœur penche tout de même plutôt vers l’univers des petites bombinettes héritières de l’ère GTI. Quoique dorénavant, un bon break confortable ne le laisserait pas indifférent. C’est ça, vieillir ?

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