L’essence flambe : Choisissez le bon carburant !

Avec la Super qui explose tous les records et le diesel qui n’est pas loin d’en faire autant, le sujet du prix du carburant est sur toutes les lèvres et à la une de tous les médias. Le moment est donc venu de faire le point et de rappeler que le carburant le plus adéquat n’est pas toujours celui que l’on croit ! Car au vu des derniers prix, le diesel rattrape l’essence !

Plafonds explosés

La Super 95 est affichée à 1,624 euro/litre, soit le plus haut niveau jamais atteint ! La 98, elle, se paye au prix du Chanel n°5, à 1,637 euro/litre… Concernant le diesel, le record n’est plus très loin, à 1,443 euro/litre, le record de mai 2008 (1,469 euro/litre) n’est donc plus qu’à quelques cents…

Un euro patraque

Voilà qui soulève bien des questions : comment en sommes-nous arrivés là ? Les experts voient deux principales raisons : la situation tendue en Lybie, important fournisseur de pétrole, ainsi qu’un dollar particulièrement en forme face à un euro enrhumé… Voilà qui explique la flambée des prix à la pompe ainsi que celle de tous les dérivés pétroliers.

Cliquet inversé

Le gouvernement en affaire courante envisage donc d’appliquer la mesure du « cliquet inversé », qui consiste à diminuer légèrement les assises prélevées sur le litre de carburant, histoire de baisser le prix à la pompe. Une mesure bien populaire qui n’engendrera quasiment aucune perte pour l’Etat, ce dernier ne récoltant simplement pas une portion de la plus-value de la TVA sur le prix du carburant.

Avez-vous fait le bon choix ?

Et l’utilisateur, là-dedans ? Il est toujours bon de rappeler que le diesel n’est pas forcément le choix le plus économique. Certes, le carburant apparaît moins cher à la pompe, mais l’écart tend à diminuer, ce qui rend l’investissement de départ (les véhicules diesels étant toujours plus chers) plus difficile à amortir.

En règle générale, on considère que si vous parcourez moins de 15.000 km par an, une motorisation essence est plus indiquée. Si vous roulez régulièrement en ville, la barre passe alors à 20.000 km par an.

Reste également l’épineux problème du filtre à particules : ce dernier, pour s’auto-nettoyer, exige une utilisation hebdomadaire à vitesse soutenue sur un parcours de 40 km environ… Le conducteur qui roule donc en milieu urbain se verra donc contraint de se balader sur autoroute pour… moins polluer par la suite ! Un comble ! Dans ces conditions, les véhicules essence et hybride affichent donc une solution plus indiquée. Où est l’intérêt du diesel ? Pour les gros rouleurs, qui empruntent régulièrement les autoroutes. Là, pas de doute, le bon choix, c’est le mazout !

En conclusion, en gardant en tête que le diesel est plus nocif et que le prix de ce dernier s’alignera probablement sur celui de l’essence, il est temps de faire le bon choix au moment de signer le bon de commande !