15 ans déjà pour la MX-5. Mais c’est un anniversaire en forme de départ. Le style néo-rétro du roadster va céder sa place à un nouveau design en 2005, basé sur le concept car Ibuki présenté à Tokyo. Mais en attendant, un dernier et très léger facelift est proposé aux amoureux de cette voiture qui traverse les décennies sans perdre son attrait. Ce fut une déferlante lors de son arrivée sur le marché en 1989. La Mazda MX-5 a eu un tel succès que les délais de livraison étaient très longs. Certains n’hésitant pas à contourner l’obstacle en important sa cousine américaine alors appelée Miata. Arrivée à une période où les cabriolets biplace n’étaient pas autant à la mode que maintenant, le MX-5 restera toutefois le roadster le plus vendu au monde. Confirmation faite par le Guiness Book. Un demi-million d’exemplaires ont été produits entre 1989 et 1999… Fin 2003 le nombre total était de 677 000 Mazda MX-5. On serait même tenté de croire que c’est la MX-5 qui a relancé ce segment. Et maintenant encore, elle se vend bien. Modèle 2004 Le design typique de la voiture n’a pas été vraiment changé. Ce sont juste de petits touches de blush. Heureusement ! Le petit roadster Mazda garde donc son charme intemporel qui a fait son succès : un capot relativement long et un arrière court, une allure ramassée, un long empattement et des pneus larges. Ceci dit, la MX-5 n’a absolument rien de démodé. Certes, Mazda n’a pas manqué d’améliorer certains éléments de style extérieur au cours des années, afin d’apporter à la MX-5 une touche de modernité à son concept traditionnel. Le modèle actuel est un roadster aux formes fluides typiquement Mazda, muni d’une large entrée d’air, de phares très expressifs et d’un capot à la forme caractéristique. Certaines versions sont livrées avec de nouvelles jantes en alliage de 16 pouces à cinq branches. En combinaison avec le design effilé des portes, elles affinent le profil de la voiture. La face arrière est dominée par une légère bosse au-dessus du troisième feu stop. Châssis Le comportement de la Mazda MX-5 résulte de deux choses : d’une part une structure de carrosserie à la fois robuste et légère, résistant bien aux sollicitations de torsion et de flexion ; et d’autre part un moteur placé en position centrale avant, entraînant les roues arrière et assurant une répartition parfaitement équilibrée des masses (50/50) entre les trains avant et arrière, ainsi qu’un centre de gravité bas et un faible moment d’inertie polaire. À cela s’ajoute une suspension à quatre roues indépendantes et double triangulation. Simple mais efficace ! Vroom Vroom Vroom La Mazda MX-5 est disponible avec deux motorisations essence : un 4 cylindres de 1,6 L développant 110 chevaux et un 1,8 L haut de gamme de 146 chevaux. Comme tout bon roadster : le moteur est placé en position centrale avant et entraîne les roues arrière. De plus, il est monté sur un cadre auxiliaire atténuant les bruits et vibrations de la transmission. Côté performance, le petit moteur permet quand même de pousser à 191 km/h et passe de 0 à 100 en juste un peu moins de 10 secondes. Le « gros » moteur, c’est autre chose : 205 km/h en pointe et une grosse seconde de gagnée à l’accélération. Toutes les versions sont dotées de série d’une boîte de vitesses à cinq rapports. Une boîte 6 est disponible avec le 1,8 L. Tableau de bord noir, blanc et argent La nouvelle édition se distingue par une planche de bord dont la partie centrale basse est teintée argent. Les deux instruments principaux à cadran blanc sont cerclés de chrome. Leur éclairage nocturne ambré s’étend aux autres instruments, au système audio et aux commandes de la climatisation. Les sièges procurent un maintien latéral efficace grâce à une mousse uréthane de fermeté adéquate. Le roadster se veut aussi pratique, en plus d’être très agréable en conduite décapotée. Une boîte à gants de 6,3 litres et des espaces de rangement, donc un compartiment pouvant accueillir 6 CD, permettent une utilisation quotidienne quasi normale. Le coffre de 144 litres est juste suffisant. Dans un cabriolet biplace, le déplacement d’air provoque autour de la tête des occupants une turbulence soufflant de l’arrière vers l’avant. Dès lors, la MX-5 est équipée d’un saute-vent derrière les sièges. Sa forme et ses dimensions ont été déterminées afin de ne pas masquer la visibilité vers l’arrière, et il se replie lorsqu’il n’est pas utilisé. C’est pas parce qu’on a un look rétro que l’on doit sacrifier le confort et la sécurité. Surtout à plus de 20.000 euros ! © Olivier Duquesne

Source : Mazda