Hyundai
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Hyundai Ioniq 5 nous a fait (très) forte impression lors de son essai et ce notamment grâce à 5 détails que l’on a adorés !
Et ça n’aurait pas été un hasard : la Cizeta V16T a été développée par d’anciens employés de chez Lamborghini. L’histoire débute à la fin des année 80 : à l’époque, l’ingénieur Claudio Zampolli claque la porte de chez Lamborghini et décide de produire un supercar qui surpasserait tous les autres.
Des collaborations spectaculaires
Pour atteindre son but, l’ingénieur collabore avec deux grands noms : le compositeur Giorgio Moroder (qui était alors une vedette mondiale) et le designer Marcello Gandini, qui avait déjà dessiné la Lamborghini Countach et avait également été choisi pour dessiner sa remplaçante : la Diablo.
Trop sauvage pour Chrysler…
Mais le dessin de Gandini n’a pas plus à la marque américaine Chrysler, qui possédait à l’époque Lamborghini. Les Américains ont donc adouci le dessin de Gandini, qui est un peu resté sur sa faim. Et il a décidé d’utiliser son dessin originel pour la Cizeta.
Genève 1988
La Cizeta V16T a été présentée au salon de Genève en 1988. Elle est apparue sous le nom Cizeta-Moroder V16T, pour bien souligner la participation du compositeur à ce projet. Et pourquoi Cizeta ? Car cela correspond à la prononciation des initiales de Claudio Zampolli, C et Z.
Un V16 !
Sous le capot, pas de V12 comme c’était pourtant de tradition pour les supercars italiens à l’époque, mais bien un… V16. Pour l’assembler, Cizeta avait utilisé deux bloc V8 de Lamborghini Urraco. Ils n’étaient simplement plaqués l’un sur l’autre, mais finement associés. Ça donnait un gros V16 de 6 litres de cylindrée, délivrant 540 ch et couplé à une boîte manuelle à 5 rapports. Cette Cizeta V16T sprintait de 0 à 100 km/h en 4,4 secondes et pointait à 328 km/h.
Bye bye, Moroder !
La production a débuté en 1991, mais Giorgio Moroder s’était alors déjà retiré du projet. Les modèles de série n’ont donc pas été baptisés “Cizeta-Moroder”, mais simplement “Cizeta”. Les débuts étaient donc déjà scabreux et en 1995, la société a définitivement mis la clé sous la porte. On ne sait pas très clairement combien d’exemplaires ont été produits : certaines sources indiquent moins de 10 exemplaires, d’autres parlent de près de 20 unités. En 1999 et 2003, trois exemplaires supplémentaires ont même été ajoutés au total !
