Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
Il y a quelques jours, le YouTubeur Ratarossa s’est mis en tête de retrouver la Ferrari F40 du fils du dictateur irakien Saddam Hussein, Oudaï Hussein, qui a été tué en 2003. Une mission quasiment impossible dans un pays aussi vaste que l’Irak mais qui, pourtant, a bel et bien été accomplie.
Une rescapée…
À l’image de bon nombre de dictateurs, Saddam Hussein a usé de son pouvoir pour se constituer une impressionnante fortune personnelle, dont ses proches et sa famille ont pu profiter. Ceci explique comment Oudaï Hussein, l'un des cinq enfants de Saddam, a pu se constituer une collection d'environ mille voitures de prestige !
À l’arrivée des forces américaines à Bagdad en 2003, Oudaï Hussein ordonne la destruction de ses voitures de luxe, quelques heures avant la prise de la ville. Une Ferrari F40 aurait néanmoins échappé à cette destruction, et c’est d’elle que nous parlons aujourd’hui.
… en piteux état
Grâce à un autre YouTubeur influent, Chris Smith surnommé « Big Chris » du canal Gas Monkey Garage, le bolide italien a été localisé à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan, au nord de l’Irak. Big Chris était tombé sur cette Ferrari en 2016 lorsqu’il était sur place. Il découvrait alors une F40 couverte de poussière et de sable, dont de nombreuses pièces avaient été démontées. À l’époque, l’homme décidait de laisser l’italienne au pays, celle-ci ayant fait l’objet d’un pillage mécanique trop important.
On apprend donc aujourd’hui par Ratarossa que la Ferrari est toujours bel et bien dans la même ville sauf que celle-ci repose à présent dans un garage et non plus à l’air libre. Au compteur, on ne dénombre que 3.700 km effectués ! Celui qui affirme aujourd’hui être son propriétaire veut néanmoins en tirer 1,5 million $ ! Vu l’état général du véhicule, il y a peu de chance qu’il parte à ce tarif, d’autant que la mécanique de l’engin aurait été retapée vaille que vaille avec des pièces provenant de chez… Nissan !
Cette brève histoire nous montre à quel point la « communauté connectée » peut faire preuve d’efficacité, quelle que soit la mission qui lui est confiée !
