Polestar
Un prototype de la Polestar 5 est passé de 10 à 80 % de niveau de batterie en seulement 10 min grâce à une charge constante de 310 kW avec des pics à 370 kW !
Le géant américain Uber Technologies Inc a annoncé ce mardi que chaque véhicule de sa plate-forme de mobilité sera électrique d’ici 2040. Pour ce faire, il s’est engagé à investir pas moins de 800 millions $ jusqu’en 2025 afin d'encourager les conducteurs à opter pour des véhicules électriques. Uber négociera également des tarifs préférentiels avec une série de constructeurs afin que ses affiliés aient plus facilement accès à ces véhicules propres. Des partenariats ont d’ores et déjà été signés avec Renault, Nissan, Mitsubishi et General Motors.
En plus de ces remises, Uber a également précisé qu’un surplus tarifaire pourra être facturé aux clients qui demandent un voyage vert, surplus qui contribuera ensuite à aider les conducteurs qui ont franchi le cap du 100 % électrique. La décision d’Uber fait suite à des années de critiques de la part de groupes environnementaux mais aussi de nombreux politiques sur la pollution et la congestion causées par les VTC.
Uber précise que son objectif est de réduire le coût global de possession des véhicules électriques, qui sont actuellement plus chers à l'achat que les voitures roulant à l'essence ou au diesel. Enfin, la société a également publié des données relative à son empreinte d’émissions et a déclaré qu’à l’avenir, elle publierait régulièrement des rapports.
Uber à la rescousse du secteur automobile ?
Actuellement, les voitures électriques ne représentent que 0,15 % de tous les kilomètres parcourus par Uber aux États-Unis et au Canada, ce qui correspond à peu près à la possession moyenne de voitures électriques aux États-Unis. À environ 12 %, la part des voitures hybrides rechargeables et hybrides était par contre environ cinq fois plus élevée que la moyenne américaine.
Les projets d’Uber pourraient être une aubaine pour l’industrie automobile. Une réglementation environnementale plus stricte, en particulier en Europe, oblige en effet les constructeurs automobiles à investir des milliards pour revoir leurs produits alors que la demande des consommateurs pour les véhicules électriques reste modérée.
