Audi diffuse au compte-gouttes les infos sur son SUV qui sera présenté à Francfort. Voici quelques clichés pris lors des tests du véhicule. Des épreuves qui sont « horribles pour une voiture » selon Martin Brand, responsable des Tests de durabilité chez Audi. L’Audi Q7 est passée par la chaleur désertique d’Afrique du Sud, le froid du cercle polaire, la chaleur des autoroutes de Floride, la poussière et les gravillons de routes en Asie, Europe, Amérique centrale et Brésil. Et puis, enfin, elle a souffert sur la boucle nord du Nürburgring. Les essayeurs de la Q7 l’ont emmené sur des routes désertes mais aussi sur des parcours citadins ou à forte densité de circulation, par tous temps. Au total, le Q7 aura parcouru des millions de km avant sa production en série. Nordschleife Ceux qui ont ce circuit sur leur console, le connaissent bien : le Nürburgring est un tracé parfait pour connaître les réactions d’une voiture à grande vitesse. Courbes rapides, virages serrés, revêtement glissant, corniche et longue ligne droite sur 20,8 km, c’est le programme d’un tour de piste de ce circuit exigeant comprenant 33 virages à gauche et 40 virages à droite. L’Audi Q7 en a effectué 250, soit plus de 5000 km ! Un traitement ardu où les ingénieurs ont pu voir comment réagissait le SUV piloté à ses limites. Pas que cela Audi précise aussi que les tests ont également touché les éléments de conduite « normale » et les équipements comme le système d’aide au parking, la caméra de recul, l’éclairage, l’électronique embarquée… Dans les bâtiments de la maison mère, à l’abri des regards indiscrets, la Q7 a aussi subi des « stress tests » simulant des opérations multiples en les répétant à l’envi ou en faisant des fausses manœuvres. Des exemples ? Mettre un CD à l’envers dans le chargeur, faire fonctionner les essuie-glace sur un pare-brise sec, activer et désactiver plusieurs fois le même accessoire ou appuyer sur plusieurs boutons en même temps, etc. © Olivier Duquesne

Source : Audi