Aston Martin
La nouvelle Aston Martin Vanquish sera officiellement dévoilée plus tard en 2024 et disposera d’un V12 biturbo développant 835 ch et 1.000 Nm !
Dévoilée en 1953, la Mercedes 180 est la preuve parfaite du miracle économique allemand. En 1946, Mercedes était ruinée et devait composer avec des usines réduites en cendres. Trois ans plus tard, les chaînes tournaient à plein régime. Sept ans plus tard, la marque allait connaître une expansion inédite ! Success-story, dites-vous ?
Ponton
Avec cette 180, Mercedes veut apporter une voiture de qualité à la petite bourgeoisie. Première surprise pour les habitués de la marque : la ligne « ponton » ! Ce terme désigne une carrosserie dont les ailes avant sont intégrées au capot. Les ailes avant et arrière doivent quant à elles, être reliées par une ligne droite. Un dessin banal aujourd’hui, mais très moderne pour l’époque et qui rehaussait l’aspect qualitatif de l’engin ! L’impressionnante calandre était là pour rassurer et accentuer le caractère statutaire de l’ensemble.
4 cylindres et diesel !
Sous le capot, cette petite 180 ne garde que des petits 4 cylindres. Avec 52 chevaux sous le pied droit, la Mercedes 180 n’est pas un foudre de guerre… La berline séduit néanmoins par d’autres atouts, comme sa qualité de construction, sa carrosserie monocoque qui assure une belle rigidité et surtout, sa robustesse à toute épreuve ! En 1954, un an après son lancement, Mercedes propose un moteur diesel de… 40 chevaux. Cette version est économique, mais franchement poussive !
Pour plus de muscle, il faudra attendre 1957, avec l’intégration d’un moteur à arbre à cames en tête. La cavalerie grimpe alors à 65, puis 68 chevaux et l’agrément de conduite devient plus appréciable… La réussite de ce modèle est telle que Mercedes ne la retira du catalogue qu’après 9 ans, en 1962, après 260.000 exemplaires !
Aujourd’hui
Les premiers exemplaires sont les plus recherchés. Pour notre part, nous vous déconseillons la version diesel, d’un certain intérêt historique mais trop lente et vous conseillons plutôt l’un des derniers exemplaires, plus puissant et donc, plus à même de suivre le trafic actuel. Très solide, la 180 n’est toutefois pas indestructible : la rouille peut faire des ravages, notamment au niveau structurel ! La carburation et le train avant peuvent également poser quelques problèmes…
La bonne nouvelle, c’est que Mercedes peut fournir la majorité des pièces. La mauvaise, c’est que le prix de ces pièces peut parfois effrayer ! Comptez environ 12.000 euros pour une voiture en bon état. Des exemplaires irréprochables peuvent toutefois frôler les 20.000 euros !
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