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Essai: Mercedes Classe C Berline, la révolution intérieure

Si la dernière Classe C a peu changé extérieurement, elle a fait sa révolution intérieure, avec un habitacle modernisé et numérisé. Mais quelles sont ses autres qualités ?  

  • Maloteaux  Olivier Maloteaux Olivier
  • 07 août 2023
  • Mercedes-Benz
3,9
score VROOM
  • 3,5
    Performance
  • 3,0
    Tenue de route
  • 4,5
    Confort
  • 4,5
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 4,0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Habitacle technologique et de standing, 
  • Bien-être général à bord 
  • Compromis confort/tenue de route
  • Prix élevés, options nombreuses et chères 
  • Boîte auto manquant parfois de réactivité
  • Menus parfois complexes à appréhender (trop de possibilités de réglages)

Valeur sûre du constructeur étoilé, la Classe C s’est renouvelée pour la dernière fois en 2021. Cette petite familiale premium se pose en concurrente des Audi A4, BMW Série 3, mais aussi des Alfa Romeo Giulia, Jaguar XE ou encore Volvo S60/V60. 



Mercedes Classe C contrastée 

D’une génération à l’autre, la Classe C n’a que peu changé extérieurement. La ligne donne une certaine impression de déjà-vu. Un dessin assez classique, mais l’allure élégante plaira au plus grand nombre. On rappellera aussi qu’en plus de la berline présentée ici, la famille Classe C comprend également un break, un Coupé et un Cabrio. 

Si les changements extérieurs sont peu flagrants, à bord, c’est la révolution. L’habitacle de la dernière Classe C s’inspire de celui de la prestigieuse Classe S, avec un grand écran central vertical (11,9 pouces) et des pavés tactiles pointant un peu partout, y compris sur le volant. L’ensemble créé une ambiance moderne et les matériaux sont qualitatifs. Ce lieu de vie donne un coup de vieux à l’habitacle de la BMW Série 3 (récemment restylée) et, surtout, à celui de l’Audi A4 actuelle, un modèle en fin de vie.   

Le multimédia par la voix

Derrière le volant, on trouve un combiné d’instruments numérique que vous pourrez paramétrer à votre guise. L’écran central (11,9 pouces) de type tablette commande le système multimédia évolué MBUX 2.0 (pour Mercedes-Benz User Experience). Les menus sont un peu complexes à appréhender, tant les possibilités de réglages sont nombreuses. Mais le système dispose d’une reconnaissance vocale évoluée, qui répond intuitivement aux demandes des passagers. Il suffit de dire « Mercedes » et l’interface vous demande « Que puis-je pour vous ? ». Vous pouvez alors entrer une adresse de navigation, lancer un appel téléphonique en indiquant le nom du destinataire, demander la météo ou encore lancer la fonction massage des sièges d’une simple phrase. Il faut rarement se répéter, l’interface comprend très bien. Le système s’adapte aussi à l’utilisateur en proposant des actions basées sur ses habitudes (itinéraires fréquents, appels habituels à certains contacts, etc.). Bien sûr, le système ne prend en charge que les fonctions principales de la voiture, mais c’est néanmoins pratique et intuitif à l’usage. Un peu comme la commande vocale d’un smartphone.

Quant au système de navigation, il peut également disposer d’une fonction de réalité augmentée : plusieurs éléments virtuels viennent alors s’ajouter sur l’écran affichant la vue de la caméra avant, comme des flèches pour vous indiquer où tourner ou les numéros de maison. Pratique pour naviguer dans la jungle urbaine. 

Des passagers bien installés

On l’a dit, l’habitacle est moderne et plaisant à regarder. Il est aussi très agréable de s’y asseoir. Les sièges sont moelleux et maintiennent bien le corps, tandis que l’espace ne manque pas à bord. Les passagers arrière ont également de la place, bien que celui du milieu sera moins bien installé que les autres, en raison de la présence de l’imposant tunnel de transmission central. Les rangements sont présents en nombre suffisants, notamment dans la console centrale, vu que le levier de vitesse de la boîte automatique (de série pour toutes les versions) est implanté sur la colonne de direction et pas entre les sièges avant. 



Des « 4-cylindres » uniquement 

La Classe C n’existe pas en version full électrique, mais la gamme comprend des variantes hybrides plug-in (une diesel et trois avec moteur à essence dont la terrible C63 AMG S E forte de 680 ch et 1.020 Nm cumulés !). à côté de ces hybrides, on trouve aussi des moteurs thermiques, tant en essence (1.5 turbo de 170 ou 204 ch et 2.0 turbo AMG de 408 ch) qu’en diesel (2.0 turbo de 163 et 200 ch). Tous les moteurs sont assistés par une hybridation légère 48V pour consommer un peu moins de carburant. Les variantes AMG disposent aussi d’un « turbo électrique » (un moteur électrique anime instantanément la turbine pour supprimer le temps de réponse habituel d’un turbo). 

L’entrée de gamme 180 fait déjà du bon boulot malgré son petit moteur (0 à 100 km/h en 8,6 secondes), mais nous avons particulièrement apprécié les variantes diesel. Elles grondent certes un peu sous forte accélération, mais se font discrètes en conduite courante. Et leur sobriété épate (6,2 l/100 km en moyenne durant l’essai), en particulier sur autoroute, grâce aux 9 rapports de la boîte automatique, qui manque cependant parfois de réactivité. 

De la tenue sur la route

Les Mercedes ne sont plus des voitures de papy… Cette Classe C en témoigne : sa tenue de route est vive et précise. Les conducteurs dynamiques ne s’ennuient donc jamais derrière son volant. Et, en bonne Mercedes, cette berline familiale s’est également révélée très confortable, même avec la suspension sport optionnelle de notre exemplaire d’essai. Mais on vous conseille plutôt l’option suspension pilotée, plus moelleuse. On précisera que cette Classe C n’a par contre plus droit à l’amortissement pneumatique proposé sur sa devancière. Elle peut en revanche s’équiper d’un train arrière directeur (les roues arrière tournent) pour réduire le diamètre de braquage et améliorer l’agilité en courbe. 



Prix de la Mercedes Classe C

Comme toutes les Mercedes, cette Classe C n’est pas donnée : le prix de base est très élevé et les options font vite flamber la note. Ceci dit, l’équipement de série est désormais décent et les prestations sont de haut niveau. On sait aussi que la valeur résiduelle du modèle restera élevée, l’étoile ayant toujours une grande force d’attraction sur le marché de l’occasion. 

Notre verdict

La dernière « C » en fait encore plus que sa devancière : elle affiche des prestations bonnes en tous points, rehaussées d’un réel standing. Une voiture aboutie et agréable à vivre comme à conduire. Mais, sans surprise, le prix a lui aussi suivi une courbe ascendante. Le tarif est même ici encore plus élevé que chez Audi et BMW…

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Maloteaux  Olivier
À propos de l'auteur : Maloteaux Olivier Le virus automobile l’a piqué dès l’enfance. La passion pour le journalisme a suivi. Restait à mixer les deux univers. Olivier s’intéresse aux voitures de tous les types et de toutes les époques, quelle que soit la technique qui se cache sous la carrosserie. Avec quand même un penchant particulier pour les coupés et roadsters à moteur de caractère…

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