Grand-Prix F1 du Japon 2024 : 5 choses à retenir

Le Grand-Prix F1 2024 du Japon a réservé son gros lots de surprises pour plusieurs équipes, avec des fortunes diverses. Outre Tsunoda  qui est arrivé dans les points et Ricciardo qui a fini dans le mur, qu'avons-nous appris d'autre ?

  • Möller  Yeelen Möller Yeelen
  • 08 avril 2024
  • Divers

1. Un moment compliqué pour Williams

Souvenez-vous du GP d'Australie : Williams n'avait alors pu aligner qu'une seule voiture, Albon ayant détruit sa voiture… L'approvisionnement en pièces détachées de ce week-end n'aura pas servi à grand-chose : Sargeant s’est crashé vendredi lors des essais libres et Albon a été bouté hors de la piste par Ricciardo dès le deuxième virage. Sargeant est même sorti une nouvelle fois de la piste en fin de course, mais a heureusement réussi à éviter le mur ! Avec tous ces déboires, il se pourrait que Williams n'ait plus assez de pièces pour préparer deux voitures pour la prochaine course, en Chine. Si nous pouvons nous permettre un petit pari sur l’avenir, nous dirions que Sargeant ne sera pas en F1 en 2025.

2. Des résultats mitigés pour RB

C'était une course importante pour Yuki Tsunoda (RB), qui courait devant son public à Suzuka. Mission accomplie : après une course particulièrement chaotique, avec de nombreuses stratégies différentes en raison de la forte usure des pneus, il a réussi à terminer en dixième position, ce qui en fait le premier Japonais depuis 12 ans, à marquer des points lors d’une course à domicile ! Pour Ricciardo, le week-end fut nettement moins bon. S’il s'est qualifié à moins d'un dixième de son coéquipier, sa course fut rapidement écourtée, l’Australien n’ayant pas vu Albon arriver au deuxième virage. L'Australien aurait déjà reçu un ultimatum et cet accident malencontreux ne va certes pas aider son cas…

3. Ferrari avait la bonne stratégie !

Depuis quelques années, Ferrari gâche régulièrement le potentiel d’une voiture capable de monter sur le podium, par une piètre stratégie. Si la séance de qualification fut assez médiocre pour les deux pilotes, les choses se sont nettement améliorées en course : Charles Leclerc a réussi à maintenir ses pneus (« medium ») en état pendant un long moment, tandis que Sainz ne semblait pas non plus pressé de passer aux pneus durs. On s'attendait déjà à ce que les voitures rouges se fassent impitoyablement larguer par le reste de la meute, mais il n'en fut rien ! Les Ferrari semblent nettement moins voraces en pneus que les McLaren, ce qui a permis à Sainz et Leclerc de terminer respectivement 3ème et 4ème. Voilà qui change du scénario habituel !

4. Sauber recherche des mécaniciens 

Si vous avez un peu de talent en mécanique, Sauber pourrait être intéressé par votre profil ! L'équipe verte semble avoir oublié comment exécuter un arrêt au stand... Après avoir perdu, à de nombreuses reprises, des dizaines de secondes lors des arrêts au stand lors des courses précédentes (contre 2,5 secondes pour la concurrence), il y a eu une amélioration lors de cette course : Bottas et Zhou n'ont dû attendre que 4 à 5 secondes pour de nouveaux trains de pneus.... Et ce n'est pas tout : Zhou a dû abandonner en raison d'un problème de boîte de vitesses. L’argent frais d'Audi semble se faire attendre chez Sauber !

5. Pérez se rapproche

Avec tout le chaos qui règne dans le peloton, on en oublierait presque qu'il y a aussi deux Red Bull dans la course ! Verstappen, comme à chaque course de cette année, est parti en pole et y est resté… Chose inhabituelle, Sergio Pérez était très près des temps de son coéquipier lors des qualifications, et n'a donc pas eu à se frayer un chemin pendant la course. Le Mexicain affirme que cela lui a donné davantage de confiance pour les courses à venir. Bien sûr, cela signifie aussi que le championnat pourrait devenir un peu moins passionnant.... Pour s’en convaincre, rendez-vous lors du prochain Grand-Prix qui se passera en Chine du 19 au 21 avril, pour la première fois depuis la crise du coronavirus !

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Möller  Yeelen
À propos de l'auteur : Möller Yeelen Yeelen est un passionné de voitures depuis l'époque où les monoplaces rouges gagnaient encore la Formule 1, et depuis 2018, il en a fait son métier. S'il le pouvait, il remplirait un hangar d'une collection éclectique allant des jolies citadines aux supercars emblématiques, mais pour l'instant, il ne peut réaliser ce rêve que via Gran Turismo...

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