Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
Lorsque le Japon a déclaré début décembre qu'il envisageait d'interdire les voitures particulières dotées d’un moteur thermique, nous vous annoncions alors que cette information ne susciterait probablement que peu d'enthousiasme de la part de l'industrie automobile nationale. Le patron de Toyota, Akio Toyoda, est le premier à réagir. En effet, le PDG du plus grand constructeur automobile mondial (en volume de production) a donné une conférence de presse une semaine plus tard, dans laquelle il soulignait le "battage exagéré autour des véhicules électriques".
Il a avancé les mêmes arguments qu'une étude récemment publiée au Royaume-Uni pour le compte d'Aston Martin : selon cette étude, les voitures électriques semblent propres uniquement parce qu'elles n'émettent pas de polluants en roulant; l'électricité doit bien être produite quelque part ! Cette étude peu sérieuse a rapidement été démontée car il a été démontré depuis longtemps que les VE, même alimentés par de l’ « électricité noire », sont toujours plus respectueux de l’environnement que les véhicules thermiques.
De plus, selon Toyoda (et Aston Martin), le processus de production d'un VE consommerait tellement plus d'énergie que le bilan carbone ne serait pas meilleur que celui des modèles équipés d'un moteur à combustion. Tous ces arguments ont longtemps été réfutés par les chercheurs, mais Akio Toyoda semble ignorer les preuves scientifiques.
Lors de son discours, il a également partagé son inquiétude : "Le modèle économique actuel de l'industrie automobile va s'effondrer". Comprenez que Toyota préfère continuer à construire des hybrides comme il l'a toujours fait, un marché dans lequel la marque est forte et où elle gagne encore beaucoup d'argent.
Ce qui rend l'histoire encore plus étrange, c'est que la semaine dernière, le groupe Toyota a annoncé une toute nouvelle plateforme électrique et l’arrivée de batteries révolutionnaires. Vu le positionnement du patron de l’entreprise, on peut toutefois se demander si le développement de cette plateforme est réellement avancé…Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
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