Essais

Essai : Peugeot 508 PSE facelift (2023), plus féline !

Peugeot a donné un coup de bistouri à la gamme 508 ! Nous avons pris le volant de la version sportive PSE pour vérifier si son charme français a bien résisté à l'épreuve du temps…

  • Möller  Yeelen Möller Yeelen
  • 14 juillet 2023
  • Peugeot
3,7
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 3,5
    Tenue de route
  • 3,5
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 4,0
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Toujours aussi belle
  • Compromis confort/sportivité
  • Hybridation sans conséquence sur le coffre
  • Equipement riche
  • Assez chère
  • Moins avantageuse fiscalement que dans le passé
  • Le petit volant ne convient pas à tout le monde

La Peugeot 508 de deuxième génération a été lancée en 2018 et a été applaudie pour son design tranchant, contrastant avec le précédent modèle qui était plutôt terne. Elle a été suivie un peu plus tard par la version break, la 508 SW, qui a préservé la même allure tout en ajoutant une touche pratique. Aujourd'hui, cinq ans après son lancement, le modèle bénéficie d'une mise à jour esthétique qui apporte un éclat supplémentaire à ses lignes félines.

Une certaine couche de maquillage

La première chose qui saute aux yeux, c'est la nouvelle proue, avec des phares encore plus effilés et des feux de jour à trois bandes, que l'on retrouve également sur la 408 et sur l’e-2008 restylée. Dans le cas de la PSE, le modèle a mis un peu de fard à paupières sombre, un contraste bienvenu qui renforce l'aspect sportif. En outre, les barres de la calandre se prolongent désormais dans le reste du pare-chocs avant, tandis que la poupe arbore également de nouveaux feux à LED. Un changement plutôt subtil, mais le design de base conserve un sacré caractère, même cinq ans plus tard ! Les dimensions, quant à elles, restent inchangées : la Peugeot 508 mesure toujours 4,75 m de long, 1,86 m de large et 1,40 m de haut (4,78 m de long et 1,42 m de haut pour la 508 SW).



Des améliorations subtiles

L'intérieur, pour sa part, évolue en douceur. La principale nouveauté est la nouvelle génération du système i-Cockpit, avec un système d'infodivertissement i-Connect Advanced commandé par un écran tactile de 10 pouces. Bien que sa facilité d'utilisation et sa réactivité ne soient pas encore optimales, la qualité d'affichage progresse sensiblement. Les « touches piano » permettent d’accéder directement à certains menus, tout comme les boutons placés juste en dessous, mais pour régler la température à bord, par exemple, il faut toujours passer par l'écran tactile. Un choix plutôt surprenant !

L’instrumentation digitale, située derrière le petit volant, a été modernisée et homogénéisée. En outre, elle propose divers affichages en partie personnalisable. Enfin, les caméras de stationnement profitent d’une meilleure résolution et vous trouverez désormais une nouvelle commande pour la boîte de vitesses automatique. Celle-ci, installée sur la console centrale, est reprise des Peugeot les plus récentes. Vous pouvez ranger votre smartphone dans un compartiment situé sous la console centrale, capable de recharger par induction. A ce sujet, vous pouvez vraiment oublier vos câbles : Apple CarPlay et Android Auto se connectent désormais sans fil !

Aucun espace perdu

On se à l'aise dans la Peugeot 508, grâce à des sièges ergonomiques et certifiés AGR - une priorité de la marque sœur Opel  - et à une finition haut de gamme, avec de beaux matériaux sur presque toutes les surfaces touchées. À l'arrière, vous êtes légèrement mieux assis dans la version break, dont le toit légèrement surélevé permet une meilleure garde au toit. Notez que dans le cas de cette dernière, le toit vitré coulissant ne vient même pas embêter les crânes des passagers arrière ! Bonne nouvelle pour les modèles hybrides rechargeables, la batterie de 12,4 kWh ne prend pas de place dans le coffre, ce qui permet d'offrir un volume de 487 à 1.537 litres (530 à 1.780 litres pour la 508 SW) pour toutes les versions.

Une gamme resserrée

En termes de motorisations, Peugeot a quelque peu réduit sa gamme : les moteurs 1,6 l essence de 180 ou 225 ch et 2,0 l diesel de 160 ou 180 ch ne font plus partie de l'offre. Vous n'avez désormais le choix qu'entre un trois cylindres essence 1.2 PureTech et un quatre cylindres diesel 1.5 BlueHDi, tous deux de 130 ch. Si vous désirez plus de puissance, vous devez vous tourner vers les hybrides rechargeables - qui disposent toujours d'un 1.6 PureTech - de 180, 225 ou jusqu'à 360 ch. C'est cette dernière version Peugeot Sport Engineered, ou PSE en abrégé, que nous avons eu l'occasion d’essayer.

Un bon compromis

Malheureusement, notre essai s'est limité à une petite boucle sur des routes très fréquentées près de la côte espagnole, autant dire que nous n'avons pas pu exploiter pleinement le potentiel sportif de la 508 PSE. Mais ces premiers tours de roues confirment tout le bien que nous pensions de ce modèle en matière de comportement, avec une suspension à l’excellent compromis confort/maintien de caisse. Par conséquent, la 508 PSE ne laisse pas trop transparaître le poids de sa batterie, qui affiche tout de même 1,9 tonne sur la balance. Une batterie qui, soit dit en passant, lui permet de parcourir 52 km en mode tout électrique selon le protocole WLTP. En pratique nous tablerions plutôt sur une quarantaine de km, surtout si vous devez faire un peu d'autoroute. La recharge se fait à 7,4 kW pour le PSE, les autres modèles étant équipés de série d'un chargeur embarqué de 3,7 kW.

La Peugeot 508 PSE donne clairement l'impression d'avoir 360 ch sous le capot. Ou du moins quand la voiture l'a vu venir, par exemple en mode sport. Si vous accélérez brutalement, la boîte de vitesses peut momentanément hésiter, avant de choisir le bon rapport après une seconde ou deux. Mais une fois lancé, vous atteignez les 100 km/h en cinq bonnes secondes et pouvez atteindre 250 km/h ! Voilà donc un beau bilan dynamique, même si nous regrettons un volant minuscule qui ne donne que peu de ressentis. On doit alors utiliser son instinct pour sentir les limites, ce qui n'est pas toujours évident.

Prix de la Peugeot 508 PSE hybride rechargeable restylée

Le prix de la berline reste à déterminer, mais la Peugeot 508 SW PSE facelift peut déjà être commandée à partir de 68.287,8 euros. C'est environ 15.000 euros de plus que pour une 508 Hybrid 225, mais en échange, l’équipement est presque complet (systèmes de sécurité, jantes de 20 pouces, chargeur embarqué de 7,4 kW, sièges électriques avec fonction massage, système audio Focal...). Le toit coulissant en verre reste pour sa part toujours une option à 1.200 euros. Hélas, les véhicules hybrides rechargeables ne bénéficient plus d'autant d'avantages fiscaux pour les indépendants, ce qui réduit l'intérêt de cette version sportive. Le prix devient donc brutalement un obstacle majeur pour ceux qui n'ont pas encore adhéré à l'ambition de Peugeot de monter en gamme...

Notre verdict

Depuis la disparition des plus puissants moteurs à essence classiques de la gamme, cette version PSE est la plus désirable de la famille 508 restylée. Elle est élégante, habitable, roule bien et bénéficie d'une finition haut-de-gamme. Hélas, ces qualités sont affichées à un tarif élevé, d’autant plus difficile à justifier que les hybrides rechargeables ont largement perdu de leur attrait fiscal. Les clients potentiels l'apprécieront-ils toujours autant ?

Vous cherchez une nouvelle voiture ?

Vous cherchez une Peugeot ? Choisissez parmi plus de 40.000 voitures sur VROOM.be. Neuf et d'occasion ! Découvrez nos dernières annonces Peugeot maintenant ici:

Lire plus:

Möller  Yeelen
À propos de l'auteur : Möller Yeelen Yeelen est un passionné de voitures depuis l'époque où les monoplaces rouges gagnaient encore la Formule 1, et depuis 2018, il en a fait son métier. S'il le pouvait, il remplirait un hangar d'une collection éclectique allant des jolies citadines aux supercars emblématiques, mais pour l'instant, il ne peut réaliser ce rêve que via Gran Turismo...

Essais recommandés pour vous

Plus d'essais
3,5 /5 Essai : Audi A3, surélevée par son facelift

Essai : Audi A3, surélevée par son facelift

Après les Sportback et berline, l’Audi A3 gagne une nouvelle variante allstreet à l’occasion de son récent facelift. Mais cette carrosserie est-elle le seul ajout intéressant au sein du catalogue de la compacte allemande ?

3,6 /5 Essai : Smart #3, plus pratique, mais moins fun…

Essai : Smart #3, plus pratique, mais moins fun…

Le SUV coupé et électrique Smart #3 est plus que la simple déclinaison au toit fuyant de la #1. Mais est-il pour autant plus alléchant que sa petite sœur ?

3,7 /5 Essai : Skoda Kodiaq 2024, aucune crise du logement à bord !

Essai : Skoda Kodiaq 2024, aucune crise du logement à bord !

La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?

4,0 /5 Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Essai : Porsche Macan, l’électricité lui va-t-elle bien ?

Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.

Voitures neuves recommandées pour vous

Plus de voitures neuves

Essence, Automatique

27 547 €

Essence, Manuelle

21 500 €

Essence, Manuelle

23 748 €

Diesel, Manuelle

32 584 €

Voitures d'occasion recommandées pour vous

Plus de voitures d'occasion

Essence, Automatique

23 500 €
2020
30 212 km
52 990 €
2019
105 433 km

Essence, Automatique

28 995 €
2011
65 000 km

Diesel, Automatique

52 900 €
2021
1 500 km