Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
De nombreux nouveaux modèles électriques sont attendus dans les prochains mois. Mais l’éclosion de la mobilité électrique constituerait-elle une menace pour l’emploi ? Oui, selon l’ACEA qui souhaite alerter la Commission européenne.
L’ACEA (association des constructeurs européens d’automobiles) se base sur une récente étude de FTI Consulting à propos des conséquences sur l’emploi d’une éclosion rapide de la mobilité électrique pour alerter la Commission européenne : vouloir inciter trop rapidement le développement des voitures électriques en Europe constitue une menace grave pour l’emploi.
En voulant réduire drastiquement les émissions de CO2/km du parc automobile évoluant sur le Vieux-Continent, la Commission européenne « sous-estime l’impact négatif » de cette réduction sur l’emploi souligne l’ACEA. Une marche forcée vers la mobilité électrique, en imposant un niveau moyen d’émission de CO2/km très faible au-delà de 2020, serait très pénalisante pour l’emploi tant chez les constructeurs que du côté des nombreux équipementiers ajoute l'ACEA.
Selon l’étude relayée par l’ACEA, une voiture électrique, plus simple dans sa conception, réclamerait environ 38% de pièces en moins aux équipementiers qu’un véhicule thermique équivalent. Et aussi 17% de pièces en moins directement aux constructeurs. L’augmentation de la proportion de véhicules électriques sur nos routes réduirait ainsi drastiquement l’activité industrielle dans le secteur automobile.
En outre, selon cette étude, la valeur seule des batteries des futurs modèles électriques devrait représenter entre 35 et 50% de la valeur totale du véhicule. Mais, à l’heure actuelle, aucune certitude ne peut être apportée quant à la proportion de batteries qui seront produites en Europe. C’est plutôt du côté de l’Asie ou des Etats-Unis qui se profilent les plus grands centres de production de batteries. Ce qui, bien sûr, ne s'annonce pas prometteur pour l'emploi de ce côté du monde...
Aujourd’hui, le secteur automobile représente plus de 11% de l’emploi total en Europe. Ce taux monte même à plus de 20% sur les 14 marchés européens les plus actifs dans le domaine de la production automobile comme la République tchèque, l’Allemagne, l’Italie, la Suède ou l’Angleterre tient à rappeler l’ACEA.
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