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Essai : Peugeot e-208 facelift (2023), le lionceau sort les griffes !

Avec ce facelift, la Peugeot e-208 montre non seulement un nouveau visage, mais profite aussi d’une nouvelle motorisation puisant son énergie depuis une nouvelle batterie. Ainsi parée, la Peugeot e-208 promet une autonomie de plus de 400 km ! Et en pratique ?

  • Möller  Yeelen Möller Yeelen
  • 06 décembre 2023
  • Peugeot
3,7
score VROOM
  • 3,5
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 3,5
    Confort
  • 3,5
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 4,0
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Look encore plus réussi
  • Habitacle confortable (à l'avant)
  • Tenue de route
  • Sobriété du moteur électrique
  • Prix élevé pour une citadine
  • Prix du nouveau moteur et de la nouvelle batterie
  • Petit volant manquant de feedback

Dévoilée en 2019, la Peugeot 208 de deuxième génération repose sur une nouvelle plateforme qui l'a allégée de plusieurs dizaines de kilos, en dépit d’une longueur supérieure de près de 10 cm (4,06 m au total). Outre la légèreté, cette nouvelle plateforme permet également l’adoption d’une variante électrique ! Ainsi est née l'e-208, un modèle qui a connu un succès quasi instantané. De Cambio à la Croix Jaune et Blanche, la petite française électrique semble un peu partout ! Il était donc temps pour un lifting bien mérité.

Trois griffes à l'avant et à l'arrière

Ce lifting se reconnaît surtout à son nouvelle face avant qui comprend des phares assombris et une triple signature lumineuse de part et d’autre du pare-chocs en lieu et place d’une seule. L’e-208 suit ainsi l’exemple de sa grande sœur (techniquement très proche), la Peugeot e-2008, ainsi que la 508, elle aussi récemment reliftée. La calandre est également revue, avec des éléments de la même teinte que la carrosserie et un nouveau logo qui s’impose au milieu. À l'arrière, les différences sont plus subtiles : on relève principalement les bandes lumineuses horizontales des feux arrière. Enfin, deux nouvelles teintes complètent l’ensemble : le gris sélénium et le jaune Agueda, comme illustré sur les photos.

Un petit volant, mais un grand écran de série

A bord, les évolutions sont plus minces. On retrouve l’i-Cockpit cher à Peugeot, comprenant un petit volant positionné sous l’instrumentation digitale. On ne va pas se mentir, tout le monde ne sera pas à l’aise derrière le volant, mais ce dernier va comme un gant à l’e-208, que l’on devine agile avant même de démarrer ! On retrouve face à soi l’instrumentation 3D, introduite avec la 208 (de série sur la GT), tandis que l'écran tactile central (désormais de 10 pouces en série) profite d’une version plus récente du système d'info-divertissement Peugeot i-Connect. Ce dernier est plus rapide et paraît également mieux structuré, même si pour régler la climatisation, il faut encore et toujours naviguer dans les menus. Heureusement, pour les sièges chauffants, Peugeot a prévu des boutons séparés, situés juste au-dessus des boutons façon « touches de piano ».



Spacieuse, sans plus…

La vie à bord d’une Peugeot e-208 est très agréable, notamment sur ses finitions les plus luxueuses. Ces dernières confèrent même une atmosphère particulièrement cossue à la citadine ! Certes, on y voit évidemment plus de plastiques durs que sur les modèles plus grands et plus chers, mais la nouvelle sellerie Alcantara avec surpiqûres vertes (en option sur la GT) apporte une sympathique touche de sportivité et de modernité.



En termes d’habitabilité, sachez que les passagers avant sont les mieux lotis, même si l'espace à l'arrière peut être qualifié d’« acceptable »… Mieux vaut tout de même ne pas avoir à s’asseoir derrière un grand conducteur ! Heureusement, la banquette arrière est moelleuse et la place centrale n’est pas une punition. Par rapport à une 208 thermique, le coffre perd quelques plumes : 309 litres sous la tablette arrière (contre 352 litres), extensible à 1.118 litres avec les sièges arrière rabattus (contre 1.163 litres). Le seuil de chargement est cependant suffisamment bas et il reste même de la place sous le double plancher pour les câbles de recharge !

156 ch... pour 1.000 euros de plus !

Sur le plan technique, la Peugeot e-208 peut désormais s’équiper du nouveau moteur électrique « M3 » de 115 kW (156 ch) et 260 Nm qui équipe déjà plusieurs Peugeot, ainsi que d’autres modèles du groupe Stellantis (Peugeot e-308, Opel Astra Electric, Citroën ë-C4...). Ce moteur puise son énergie depuis une batterie de 51 kWh (48 kWh utilisables), ce qui donne une autonomie WLTP de 408 km.

Hélas, et à l’instar de l’Opel Corsa Electric, cette motorisation n’est pas livrée de série : il faut en effet payer un supplément de 1.000 euros pour ce nouveau duo moteur-batterie. De série, Peugeot vous livre un moteur de 100 kW (136 ch) marié à une batterie de 50 kWh (45 kWh utilisables), qui permet de parcourir 362 km avec une charge. En parlant de recharge, sachez que celle-ci peut se faire jusqu'à 11 kW sur une borne classique (de série sur la 156 ch, en option sur la 136 ch) ou jusqu'à 100 kW sur une borne de charge rapide en courant continu (10-80 % en 27 minutes).

Sobre, la lionne !

Ce supplément en vaut-il la peine ? Pour nous, oui ! Outre une puissance légèrement supérieure, ce moteur apporte une meilleure sobriété et un plus grand silence de fonctionnement. Ainsi motorisée, la Peugeot e-208 peut prétendre à une consommation de 14 kWh/100 km, voire même moins, soit une belle économie par rapport à la version de base qui réclame environ 16 kWh/100 km. Quant à l’autonomie réelle, elle se situe plutôt aux alentours de 350 km, ce qui n'est pas mal pour une citadine électrique ! En option, et contre 450 euros, Peugeot propose également une pompe à chaleur qui préserve mieux l’autonomie.

Dynamique, mais pas sportive !

Pour libérer les 156 chevaux sur l'essieu avant, il faut cependant sélectionner le mode de conduite Sport via le bouton situé sur la console centrale. Les modes Normal et Eco limitent en effet la puissance pour des raisons de sobriété, ce qui se ressent par une réponse un peu terne à l'accélérateur. Sur le mode Sport, la voiture ressemble davantage à une voiture électrique, avec une réponse directe à l'accélérateur et une accélération linéaire. Ce n'est toutefois pas une sportive : l’e-208 n’est pas légère (1,55 tonne en ordre de marche) et sa direction manque de feeling lorsque l'on hausse le rythme. En revanche, en termes de stabilité, nous n'avons rien à redire : l’e-208 semble posée sur des rails !

Prix de la Peugeot e-208

La Peugeot e-208 électrique est déjà disponible en Belgique. En finition de base, baptisée « Active », elle est affichée à un prix de départ de 35.030 € pour la 136 ch et de 36.030 € pour la 156 ch. Comme mentionné plus haut, l’investissement nous semble une évidence ! Avec de tels prix, la Peugeot n’est pas bon marché. Notez toutefois que l'Opel Corsa Electric, techniquement similaire, est encore plus chère (à partir de 36.350 euros) et la Renault Zoé, qui sera bientôt retirée du marché, n'est également disponible qu'à partir de 38.125 euros, bien qu'elle dispose d'un équipement de série plus complet.

Notre verdict

La Peugeot e-208 s'est encore bonifiée avec ce facelift. Sa motorisation plus sobre lui confère une plus grande autonomie et des coûts d'utilisation réduits, tandis que son nouveau look lui donne plus de caractère. Certes, elle n’est pas donnée, mais la concurrence ne fait pas beaucoup mieux pour l'instant…

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Möller  Yeelen
À propos de l'auteur : Möller Yeelen Yeelen est un passionné de voitures depuis l'époque où les monoplaces rouges gagnaient encore la Formule 1, et depuis 2018, il en a fait son métier. S'il le pouvait, il remplirait un hangar d'une collection éclectique allant des jolies citadines aux supercars emblématiques, mais pour l'instant, il ne peut réaliser ce rêve que via Gran Turismo...

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