Car Kawasaki nous présente à Intermot une Ninja H2R, destinée à une "utilisation en circuit fermé", la H2 homologuée pour la route sera dévoilée dans un mois à Milan.
Cette H2R se veut plus une vitrine du savoir-faire de Kawasaki Heavy Industries qu'autre chose. L'objectif des 300 ch était dès le départ inscrit dans le cahier des charges. Pour ce faire, le bloc quatre cylindres d'un litre de cylindrée est équipé d'un turbo-compresseur, une technologie très courante en automobile, mais qui n'avait guère convaincu sur les motos des années '80. Le compresseur utilisé a été développé par la division Technologies internes et turbines à gaz du groupe, l'habillage en carbone a bénéficié de la collaboration de la division aérospatiale Kawasaki. Plus surprenant de la part du japonais, il a cédé aux sirènes du cadre en treillis tubulaire.
Plus sérieux moins moins charismatique, Kawasaki a rafraîchi ses Versys. Bonne machine, mais pêchant par une esthétique discutable, la 1000 affiche un nouveau minois plus consensuel avec un pare-brise réglable sans outils et en profite pour gagner un embrayage anti-dribble, une béquille centrale, des suspensions retouchées et une nouvelle boucle arrière mieux armée pour supporter la charge.
La Versys 650 se repoudre aussi le nez, voit son moteur optimisé pour les hauts régimes, hérite d'une nouvelle fourche et d'un système de freinage amélioré.