Crise économique, prix du carburant, pollution, tous les éléments se liguent pour mener la vie dure aux constructeurs automobiles, obligés de défricher de nouvelles pistes, de se réinventer, d'offrir des réponses multiples aux consommateurs emplis de doutes. L'essence depuis longtemps n'a plus guère les faveurs d'un public horrifié à chaque plein par le montant affiché à la pompe. Il préfère payer plus cher l'achat de sa voiture plutôt que de se voir rappeler la gloutonnerie de son choix à chaque plein. Il ne faut pas chercher plus loin l'insolent succès des voitures diesel, championnes des chiffres bas de consommation, mais aussi de rejets, un sujet "touchy" qui influe directement sur notre fiscalité. Le diesel pourtant revient maintenant presqu'au même prix que l'essence à la pompe, les études ne font plus mystère de l'impact des particules diesel sur la santé, et les motorisations essence évoluent avec l'arrivée de modèles hybrides mêlant astucieusement énergie thermique et électrique.