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Le plantureux Q7 de chez Audi est disponible avec une généreuse palette de moteurs, tous franchement copieux ! Voilà qui n’est plus vraiment dans l’air du temps, raison pour laquelle Audi fait le ménage dans la gamme, surtout essence.
Un V8 qui s’en va…
Cette politique générale visant à diminuer la cylindrée moteur (downsizing) nous vaut la disparition de quelques gros V8. Ainsi, le V8 FSI de chez Audi disparaît du capot de la Q7, de même que le V6 de 3.6 l. Il faut bien admettre que si caractère et sonorité étaient des plus sympathiques, leur appétit les condamnait tôt ou tard… Ils sont donc remplacés par une paire de V6 cubant 3 litres et suralimentés par compresseur. Le moins puissant des deux affiche 272 chevaux et un couple de 400 Nm. Quant au plus plantureux, il annonce 333 chevaux et un couple de 440 Nm entre 2.900 et 5.300 tr/min ! Les performances restent donc vigoureuses, comme en atteste le 0 à 100 km/h en 6,9 secondes pour la version la plus performante. En revanche, la consommation est en baisse, avec une moyenne de 10,7 l/100 km. Si les mélomanes seront frustrés de ne pas retrouver le « bloup-bloup-bloup » classique du V8 essence, Audi rassure en indiquant que la sonorité reste des plus sympathiques.
Un V6 diesel qui arrive…
Le V6 diesel est tout nouveau, même si ses caractéristiques de puissance et de couple restent fort proches de son prédécesseur. Ainsi, avec 240 chevaux et 550 Nm à l’appel, les performances restent d’actualité (8,1 secondes pour le 0 à 100 km/h). Toutefois, il se veut nettement plus léger que son prédécesseur, en accusant moins de 200 kg sur la bascule ! Sa consommation moyenne paraît presque ridicule : 7,4l/100 km, soit 195 g/km en terme d’émissions. Voilà qui peut sembler conséquent, mais au regard de la masse et du profilage, c’est un exploit ! Une version Euro 6 de ce moteur est également disponible, sans changement de puissance ou de couple. Enfin, le V8 diesel de 4.2 l reste au programme.
Une boîte à 8 rapports
L’autre grosse nouveauté de ce Q7 réside en sa transmission, désormais à 8 rapports et montée de série sur tous les modèles. Basée sur l’ancienne boîte de vitesses à 6 rapports, cette nouvelle unité boycotte le convertisseur de couple une fois le véhicule en mouvement. De quoi économiser quelques précieuses gouttes de carburant.
