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Essai : Mazda CX-60 diesel, il lui va comme un gant…

Oui, Mazda a décidé d’équiper son dernier SUV d’un tout nouveau moteur diesel au côté d’une version PHEV. Et à l’heure de l’électrification grandissante, ce diesel fait une excellente résistance !

  • Vanhouche  Sébastien Vanhouche Sébastien
  • 03 avril 2023
  • Mazda
3,8
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 3,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 4,0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Agréable comportement façon GT 
  • Finition et matériaux premium
  • Appétit de moineau 
  • Sonorité de son 6 en ligne
  • Habitabilité limitée pour son gabarit
  • Suspension ferme 
  • Taxes salées…

Après un essai plutôt convaincant de son bloc hybride rechargeable, nous avons repris le volant du Mazda CX-60, mais équipé cette fois d’une motorisation diesel. Oui, un moteur nourri au gasoil et entièrement nouveau qui plus est ! Une démarche à contre-courant de l’électrification grandissante du parc automobile mondial et surtout européen, mais qui est loin d’être dénuée de sens. Ce gros bloc diesel va même tellement bien à l’imposant SUV nippon qu’il mérite véritablement qu’on s’y intéresse si l’on souhaite enchainer les kilomètres ! 



Un moteur diesel inédit… 

Lançons-nous tout de suite dans le vif du sujet en soulevant l’imposant capot de ce CX-60. Sous ce dernier, on découvre un 6 cylindres en ligne de 3,3 litres associé à une hybridation légère 48 V. Non content d’avoir développé un tout nouveau moteur à partir d’une page blanche, Mazda offre ce dernier avec deux niveaux de puissance différents. Décidément, ils ne font rien comme les autres ces Japonais-là… 



… en deux niveaux de puissance

En entrée de gamme, ce bloc diesel développe un total de 200 ch et 450 Nm de couple. Une puissance envoyée uniquement sur le train arrière via une boîte automatique à 8 rapports. Cette cavalerie lui permet d’atteindre les 100 km/h en un respectable chrono de 8,4 s ainsi qu’une vitesse de pointe de 212 km/h. Cette configuration permet à Mazda d’annoncer une consommation moyenne de seulement 5 l/100 km ainsi que des rejets de CO2 de 128 g/km. Difficile de mesurer ses émissions au pied levé, mais pour ce qui est de sa consommation en revanche, nous avons effectivement égalé sans difficulté les 5 litres annoncés. Pas mal pour un véhicule certes 150 kg plus léger que la version PHEV, mais affichant tout de même 1,82 t sur la balance ! 

Mazda a également associé son bloc diesel à un système de transmission intégrale tout en lui donnant davantage de pêche. Dans cette seconde configuration, la puissance du SUV nippon grimpe à 254 ch et 550 Nm de couple ! Cette puissance redistribuée sur les 4 roues toujours par la même boîte automatique à 8 rapports lui permet d’atteindre 100 km/h en 7,4 s ainsi qu’une vitesse de pointe 219 km/h. Forcément, sa consommation moyenne augmente également, mais seulement légèrement pour atteindre 5,2 l/100 km et des rejets de CO2 de 137 g/km. Il gagne également une cinquantaine de kilos sur la balance pour afficher une masse totale de 1,87 t. 

Un CX-60 avant tout 

Tout autour de cette mécanique et à l’exception de quelques badges sur sa carrosserie, on retrouve exactement le même CX-60 que l’on avait essayé en septembre 2022. La présentation, qualité ainsi que les finitions et matériaux sont toujours irréprochables, son écran central de 12,3 pouces n’est toujours pas tactile et son habitabilité est toujours « limitée » malgré son important gabarit de 4,74 m de long pour pratiquement 2 m de large. D’ailleurs, bien que la batterie du système hybride ait disparu, ce CX-60 diesel conserve exactement le même volume de chargement évoluant de 570 à 1.726 litres. Quelques défauts qu’on lui pardonne rapidement une fois en mouvement. 



Comme une bonne grosse GT 

Sans doute l’aurez-vous compris, mais peu importe qu’il cache une motorisation hybride rechargeable ou diesel, le CX-60 reste avant tout un CX-60. La centaine de kilos économisés sur la balance ne change finalement pas grand-chose à son comportement. On a toujours une plaisante, imposante et un peu pataude GT prête à enchainer les kilomètres entre les mains. Assez facile à placer en courbe, il ne se penche qu’un peu afin de bien prendre ses appuis et enrouler les virages sans aucun sous ou survirage à l’horizon. Une certaine forme d’agilité qu’il doit en partie à son contrôle cinématique de la posture (KPC). Oui, le CX-60 est bel et bien dynamique, du moins pour un SUV de son gabarit affichant plus de 1.800 kg sur la balance.

Qui dit petite prise de roulis, dit également suspension un brin ferme. Cependant, bien qu’il ne filtre pas à la perfection les défauts de la route, le CX-60 n’est pas inconfortable pour autant. Il compense, de plus, son typage d’amortissement par une bonne insonorisation générale de l’habitacle. Cette dernière n’est perturbée que par quelques bruits de vent à haute vitesse ainsi que par quelques vocalises du 6 cylindres lorsque ce dernier est fort sollicité. Cela dit, c’est bien moins dérangeant qu’à bord de l’hybride rechargeable. Et pour cause, ce diesel ronronne plutôt bien !

Pour quel prix ? 

Pour profiter du chant du tout nouveau 6 en ligne diesel du CX-60 ainsi que de son couple et de son appétit de moineau, il faut débourser un minimum de 47.290 €. Pour ce tarif, il faudra se contenter de la finition Prime-Line ainsi que des 200 ch dans la version propulsion. À titre informatif, c’est 3.600 € de moins que la version PHEV en finition équivalente. Intéressé par la transmission intégrale et sa puissance supérieure ? Il faut alors obligatoirement opter pour la finition Exclusive-Line et débourser un minimum de 52.290 €, ce qui est toujours 100 € de moins que l’hybride rechargeable équivalent. Dommage que la taxation belge soit loin de jouer en sa faveur… 



Notre verdict 

Mazda a visiblement décidé de remonter le courant de l’électrification automobile, ce qui est loin d’être inintéressant. Le nouveau moteur diesel de son CX-60 en est d’ailleurs la preuve tellement il lui va comme un gant ! Il lui permet de briguer exactement les mêmes qualités que la version PHEV, mais l’affuble en prime d’une belle sonorité ainsi que d’un appétit de moineau ! Telle une bonne GT, le SUV nippon est tout aussi bien capable d’avaler les kilomètres par milliers que d’enrouler les courbes du bitume une fois équipé de cette nouvelle motorisation. La mort du diesel n’est visiblement pas encore déclarée… 

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Vanhouche  Sébastien
À propos de l'auteur : Vanhouche Sébastien Sébastien a toujours été passionné par le monde de l’automobile, au sens large. Tout l’intéresse dans le domaine, des petits ancêtres à moteur thermique aux mastodontes électriques modernes! Il a cependant toujours eu un petit faible pour les véhicules véloces, mais discrets. Rien de tel qu'un break qui déborde de puissance pour se faire plaisir tout en passant inaperçu!

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