Face au charisme délicieusement suranné d’une Rolls et au bon goût tout britannique teinté de sportivité d’une Bentley, Maybach ne pouvait offrir qu’une omnipotence toute germanique. Le Panzer du luxe est toutefois appelé à disparaître : 2013 sonnera le glas de la marque !
Zeppelin
Si Maybach s’est spécialisé dès le début du siècle dans les moteurs de dirigeables Zeppelin, il fallu attendre la fin de la Première Guerre mondiale pour que ce constructeur se tourne vers l’automobile et, en particulier, le segment du très haut de gamme. Un segment florissant, du moins jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
Mercedes
Disparue dans les livres d’histoire, la marque refît surface en 2002, avec Mercedes à la barre. Le but ? Créer une berline capable de terroriser le marché du très haut de gamme. Pour ce faire, Maybach avance une technologie de très haut vol, un département de personnalisation où le mot impossible est rayé du menu et des prestations de premier ordre. Les 57 et 62 connaîtront plusieurs déclinaisons, certaines sportives, mais il subsiste un petit souci…
Manque d’image ?
Face aux charismatiques Rolls et Bentley, la Maybach a toujours eu du mal à émouvoir. Cette froide recherche de la perfection n’a donc pas réussi à concurrencer le charme rétro des grandes berlines britanniques. D’autant qu’avec les années, l’avance technologique de Maybach a vite fondu comme neige au soleil… Actuellement, une Mercedes Classe S paraît technologiquement plus sophistiquée qu’une grande Maybach !
Mercedes a décidé d’arrêter les frais en 2013. Le haut de gamme du constructeur germanique reposera alors sur la future Classe S, appelée à être présentée cette même année. On peut donc rêver qu’une version « Pullman » ressorte du congélateur pour satisfaire les clients les plus exigeants… et fortunés !