15 mai La journĂ©e commence doucement au Country Club. Nos hĂŽtes passionnĂ©s de golf nous invitent Ă  un « neuf trous ». Comme beaucoup de sports, ça paraĂźt facile en les regardant faire. Par contre, quand on essaie
 Mais il fait beau, on se promĂšne, nous en profitons pour dĂ©guster un des havanes de la Cancha. Les ancĂȘtres Fin de journĂ©e, nous rejoignons Coco et son compĂšre dans les caves d’un ensemble d’immeubles et nous dĂ©couvrons, entassĂ©es les unes sur les autres, protĂ©gĂ©es par des bĂąches, un monocylindre Harley-Davidson de 1926, une BMW de 1951, une Triumph Thunderbird et une Sunbeam de 1950-51, une Honda Dream et une CB77, une petite Gilera 175, une CBX six cylindres, une CB550 et une CB900, toutes en bon Ă©tat, sauf la CBX qui attend une restauration. Manquent Ă  l’appel un Scrambler Honda et une Vespa de 1949, bloquĂ©s en douane. À ce propos, Coco nous explique que les formalitĂ©s d’importation ne sont guĂšre compliquĂ©es, mais que les taxes s’élĂšvent maintenant Ă  50% du prix de la facture. On en vient Ă  se fĂ©liciter de ne payer que nos 21% de tva
 16 mai ExpĂ©rience enrichissante pour le staff Vroom aujourd’hui ! Nous avons testĂ© pour vous l’accident de circulation. Au moment oĂč nous arrivions Ă  la hauteur d’un taxi arrĂȘtĂ© Ă  un feu, le passager ouvre sa porte devant notre roue. Bingo ! La roue avant de notre Kawa finit sa course dans la portiĂšre ouverte. Attroupement immĂ©diat. Un policier arrive, dĂ©clare que nous dĂ©passons par la droite. Nous protestons Ă©nergiquement, vu que nous remontions sur la bande de droite, le taxi Ă©tant arrĂȘtĂ© sur la bande du milieu. Reconstitution Devant notre assurance, le policier va chercher du renfort, deux motards arrivent, prennent connaissance de la situation et dĂ©cident d’emmener tout le monde au « Transito », sorte de commissariat central regroupant tout ce qui touche Ă  la circulation, jusqu’à la dĂ©livrance des permis de conduire. DĂ©position des parties devant un officier qui, aprĂšs nous avoir Ă©coutĂ©, se lĂšve, prend une espĂšce de boĂźte Ă  chaussures sous son bras et nous emmĂšne dans la salle des maquettes pour une reconstitution. Nous pĂ©nĂ©trons dans une piĂšce oĂč trĂŽne une grande table garnie d’une maquette reproduisant tous les cas de figure se prĂ©sentant dans la circulation. Il pose sa boĂźte et en sort des vĂ©hicules miniatures. Pas idiot et trĂšs rigolo ! Nous positionnons les petites autos et la moto sur la reproduction du carrefour correspondant Ă  la rĂ©alitĂ©. Les anges de la route Chacun y va de son avis sur les responsabilitĂ©s. Sentant le vent tourner, nous rattrapons in extremis nos motards de la route qui se prĂ©paraient Ă  partir vers de nouvelles missions. Ils reviennent prĂšs de la maquette, prennent clairement notre dĂ©fense et en profitent pour faire la morale Ă  notre « taxista » qui est responsable des actes de ses clients. Ouf ! Étape suivante encore plus surprenante : les policiers nous abandonnent Ă  cĂŽtĂ© de nos vĂ©hicules sur le parking du Transito pour nĂ©gocier un arrangement financier Ă  l’amiable. Constat Ă  l’amiable Et il vaut mieux le trouver, l’arrangement, sinon les vĂ©hicules restent bloquĂ©s sur le parking et l’accord se cherche par avocats interposĂ©s ! Notre trail dĂ©plore le bris du coupe-circuit au guidon. Nous transigeons sur 50 bolivianos, tout ce qu’a en poche le client du taxi. Nous retournons acter l’accord trouvĂ© auprĂšs de l’officier et repartons au plus vite. Il faudra improviser demain chez notre ami Coco pour voir comment rĂ©parer le coupe-circuit. © Bruno Wouters

Source : moto-Andina