François Piette

16 MAR 2006

15 mai La journée commence doucement au Country Club. Nos hôtes passionnés de golf nous invitent à un « neuf trous ». Comme beaucoup de sports, ça paraît facile en les regardant faire. Par contre, quand on essaie… Mais il fait beau, on se promène, nous en profitons pour déguster un des havanes de la Cancha. Les ancêtres Fin de journée, nous rejoignons Coco et son compère dans les caves d’un ensemble d’immeubles et nous découvrons, entassées les unes sur les autres, protégées par des bâches, un monocylindre Harley-Davidson de 1926, une BMW de 1951, une Triumph Thunderbird et une Sunbeam de 1950-51, une Honda Dream et une CB77, une petite Gilera 175, une CBX six cylindres, une CB550 et une CB900, toutes en bon état, sauf la CBX qui attend une restauration. Manquent à l’appel un Scrambler Honda et une Vespa de 1949, bloqués en douane. À ce propos, Coco nous explique que les formalités d’importation ne sont guère compliquées, mais que les taxes s’élèvent maintenant à 50% du prix de la facture. On en vient à se féliciter de ne payer que nos 21% de tva… 16 mai Expérience enrichissante pour le staff Vroom aujourd’hui ! Nous avons testé pour vous l’accident de circulation. Au moment où nous arrivions à la hauteur d’un taxi arrêté à un feu, le passager ouvre sa porte devant notre roue. Bingo ! La roue avant de notre Kawa finit sa course dans la portière ouverte. Attroupement immédiat. Un policier arrive, déclare que nous dépassons par la droite. Nous protestons énergiquement, vu que nous remontions sur la bande de droite, le taxi étant arrêté sur la bande du milieu. Reconstitution Devant notre assurance, le policier va chercher du renfort, deux motards arrivent, prennent connaissance de la situation et décident d’emmener tout le monde au « Transito », sorte de commissariat central regroupant tout ce qui touche à la circulation, jusqu’à la délivrance des permis de conduire. Déposition des parties devant un officier qui, après nous avoir écouté, se lève, prend une espèce de boîte à chaussures sous son bras et nous emmène dans la salle des maquettes pour une reconstitution. Nous pénétrons dans une pièce où trône une grande table garnie d’une maquette reproduisant tous les cas de figure se présentant dans la circulation. Il pose sa boîte et en sort des véhicules miniatures. Pas idiot et très rigolo ! Nous positionnons les petites autos et la moto sur la reproduction du carrefour correspondant à la réalité. Les anges de la route Chacun y va de son avis sur les responsabilités. Sentant le vent tourner, nous rattrapons in extremis nos motards de la route qui se préparaient à partir vers de nouvelles missions. Ils reviennent près de la maquette, prennent clairement notre défense et en profitent pour faire la morale à notre « taxista » qui est responsable des actes de ses clients. Ouf ! Étape suivante encore plus surprenante : les policiers nous abandonnent à côté de nos véhicules sur le parking du Transito pour négocier un arrangement financier à l’amiable. Constat à l’amiable Et il vaut mieux le trouver, l’arrangement, sinon les véhicules restent bloqués sur le parking et l’accord se cherche par avocats interposés ! Notre trail déplore le bris du coupe-circuit au guidon. Nous transigeons sur 50 bolivianos, tout ce qu’a en poche le client du taxi. Nous retournons acter l’accord trouvé auprès de l’officier et repartons au plus vite. Il faudra improviser demain chez notre ami Coco pour voir comment réparer le coupe-circuit. © Bruno Wouters

Source : moto-Andina
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